Une pratique «barbare et sanguinaire»

Gabon: La présidente des femmes catholiques fustige les sacrifices humains

Libreville, 20 juillet 2014 (Apic) Jacqueline Obone-Mba, présidente de l’Association des femmes catholiques du Gabon (AFCG), a dénoncé le 19 juillet 2014 sur radio France internationale (RFI), le phénomène des sacrifices rituels dans son pays. Interrogée à la fin d’un colloque national consacré à cette pratique sanguinaire, elle a qualifié ses actes de «barbares et rétrogrades».

Selon l’Association de lutte contre les crimes rituels au Gabon (ALCR), «On recense, en 2011, 62 cas de sacrifices humains dont 28 enfants, 20 femmes et 14 hommes. Ces chiffres restent cependant approximatifs, car l’association ne couvre pas tout le pays».

L’horreur

«Quand on voit les images des sacrifices humains, c’est l’horreur, a fustigé Jacqueline Obone-Mba. On ne sait pas dans quel monde est on est. Les prélèvements des organes se font alors que la victime est encore vivante, a-t-elle ajouté. Je n’ai pas de mots assez durs pour qualifier ces actes».

«Ceux qui procèdent aux crimes rituels ne sont que des exécutants, en général des jeunes sans emplois, qui agissent pour des commanditaires», a-t-elle encore affirmé, ajoutant que ces commanditaires sont des personnes cachées, tapis dans l’ombre et jamais condamnées, au contraire des exécutants. (apic/rfi/ibc/pp)

20 juillet 2014 | 18:25
par webmaster@kath.ch
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