Rome: Dans une interview, le pape François offre 10 conseils pour être heureux
«Vivre et laisser vivre, le premier pas vers la paix et le bonheur»
Rome, 27 juillet 2014 (Apic) Le 500e jour de pontificat du pape François, le 27 juillet 2014, est l’occasion retenue par la revue argentine Viva pour publier un entretien avec l’ancien archevêque de Buenos Aires. Recevant le 7 juillet dernier au Vatican le journaliste argentin Pablo Calvo, le pape a livré sa recette du bonheur en 10 points. Il a aussi confié qu’il ne souhaitait pas particulièrement recevoir le Prix Nobel de la paix.
«Vivre et laisser vivre», c’est pour le pape François «le premier pas vers la paix et le bonheur», assure l’hebdomadaire Viva, supplément du quotidien argentin Clarin. Après une conversation de plus d’une heure avec le pape, le journaliste livre les autres points de la «recette du bonheur» selon Jorge Mario Bergoglio:
– Se donner aux autres;
– «Se mouvoir avec bienveillance et humilité» comme les plus âgés;
– Jouer avec ses enfants;
– Passer ses dimanches en famille;
– Aider les jeunes à trouver un emploi;
– «Protéger la nature»;
– «Oublier rapidement ce qui est négatif»;
– Respecter celui qui pense différemment en évitant le «prosélytisme religieux» et en préférant le «dialogue»;
– Chercher activement la paix.
Le Prix Nobel de la paix n’est pas à l’agenda
«La guerre détruit», insiste le pape avant de confier qu’il préfère «la clameur pour la paix». Alors que d’aucuns jugent qu’il pourrait se voir attribuer un jour le Prix Nobel de la paix, le pape François assure que cela ne fait partie de son «agenda». «Sans pour autant les mépriser, je n’ai jamais voulu recevoir des doctorats ou des prix», explique alors le pape pour qui «tous doivent s’engager pour la paix» car «la paix est le langage qu’il faut parler».
«L’Europe a peur», affirme par ailleurs le pape François en référence à sa politique d’immigration. Il salue alors l’attitude de la Suède qui a accueilli 800’000 migrants ces dernières années avec une population de 9,5 millions d’habitants. Dans cet entretien, le pape raconte aussi sa proximité avec une dame de compagnie de sa mère, d’origine sicilienne, dont il garde encore près de son cœur une médaille qu’elle lui avait offerte peu de temps avant de mourir.
Le pape, enfin, regrette l’omniprésence de la télévision dans certains foyers. S’il reconnaît que regarder la télévision pour s’informer n’est pas mauvais, il soutient cependant que «se tenir à table avec la télévision allumée ne permet pas de communiquer». (apic/imedia/ami/bb)