de l’héritage colonial? Dans la partie amazonienne de la Colombie vit la
Quel papier joue l’Eglise… Avec ou pas tellement les indigènes, défense
plus grande partie de la population indigène de Colombie. La lutte pour
la récupératioon des terres en main des gros propriétaires. L’Eglise a joué
un papier de beaucoup d’influence. Provoquant un choc culturel immense.
L’Evangélisation est des principaux moyens utilisés par les colonisateurs
pour exterminer les indigènes. Et Aujourd’hui encore, on peut dire que ce
papier négatif fait toujours partie de la hiérarchie de l’Eglise, en intervenant dans les affaires nettement indigènes, en les faisant changer complètement leur système et mode de vie, leur organisation sociale, en modifiant leur vision, leur manière ancestrale de croyance.
De ce point de vue, nous autres n’avons jamais été d’accord avec l’Eglise. L’Eglise est supposée jouer un papier de conscientisation, d’aide mutuelle. Mais au contraire, elle a joué le papier de dominateur et a utilisé
les croyances pour dominer un peuple, pour nous faire croire que notre culture ne valait pas, qu’elle est un péché. Cela a eu pour conséquence la
marginalisation de nos tribus et l’abandon de notre culture. Elle créé une
grande confusion. D’un côté le colonisateur, de l’autre l’Eglise, unis pour
cela.
En raison de nos croyances, nous pensons que nous ne pouvons nous identifier avec les autres cultures. Nous avons une culture propre et nettement
indigéniste.
Nous croyons par exemple, notre type de croyance se base sur la nature
même, l’eau, les arbres, le feu, etc. Qu’un être supérieur a créé. Pour
chaque croyance, nous avons une image, le dieu de l’eau, du feu, etc. Mais
toujours avec l’idée de l’existence d’un être supérieur. Chaque idée d’un
dieu pour ceci ou cela donne naissance à des fêtes, des célébrations dédiés
à chacun d’entre eux.
Aujourd’hui encore, une certaine hiérarchie de l’Eglise – conservatrice
– continue ce travail de sape. Elle ne veut pas changer sa manière
d’approcher notre problème, ni changer le système. Cependant qu’une autre
partie de l’Eglise, Théolo de libération, pense aux changements et respecte
ce que nous sommes.
La partie dans laquelle vit …. est la plus abandonnée de Colombie. La
selva, seulement la selva. Difficile d’accès, que par avion. Les communautés d’indigènes vivent une situation de plus en plus précaire. Onic entend
faire un travail d’organisation, de capacitation, de conscientisation en
faveur de l’indigèène qui est abandonné- par les pouvoirs politiques. Nous
sommes 650’000 en tout, et pour le moins 300’000 réparites en plusieurs
ethnies. le 2% par rapport à la population colombienne. Plus de 1% dans la
région de la selva et dans la plaine colombienne, les autres dans les Andes. Son ethnie: Guanana et la ville: je vis dans une communautéà 20 minutes de la capitale de la province, Mitu. (Bauta)
L’ONIC est considéré par l’épiscopat colombien comme une organisation
communiste, marxiste. La comunauté vit de la pêche, de la chasse, de ce que
la nature produit. Beaucoup d’école en mains de religieux. La hiérarchie
pense que nous détruisons le système, contre Dieu et qu’on mène les indigènes à la perdition. Ils disent que nous devrions remercier l’Eglise pour
avoir un Dieu, ce qui suppose pour eux que nous n’en n’avons pas. Ils supportent mal que nous revendiquon notre liberté, notre droit à la différence. Une situation conflictuelle entre l’ONIC et la hiérarchie de l’Eglise.
Domination blanche. Desprestigio hacia les indigènes. L’Indigène n’a aucun droit. Nous voulons avoir le droit d’être différent, nous revendiquons
le droit à la différence, le droit de penser différement, devivre et de
croire différement.
Les sectes? Elles causent plus de tort encore, il y en a beaucoup, payée
par les Etats-Unis.
300’000 indigènes, indiens vivent dans cette région d’Amazonie. La grande majorité pensent que nous devons vivre notre propre culture. On utilise
notre dépendance… l’Eglise a beaucoup d’argent. Elle fait pression. Le
problème de l’Indien colombien ne se différencie pas des autres Indiens
d’Amazonie, pour ne prendre que cette région. Beaucoup d’ethnies, mais le
même sang. (Guanano).
Nous avons survécu grâce à la certitude que nous avons de pouvoir un
jour aller de l’avant, Nous avons résisté en fuyant la colonisation, en
cherchant des espaces qui nous permettaient de d’avoir le moins de contacts
possibles avec la colonisation. Nous avons lutter de cette manière, car
d’une autre, d’affronter par exemple, nous n’existerions plus. Ceux qui ont
vécu la colonisation ont vécu l’extérmination, l’humiliation, le saceo.
Notre lutte maintenant ne se base pas sur les armes, mais consiste à nous
organiser entre nous, à lutter pour que le gouvernement nous reconnaisse,
nous attribue des terres pour que nos communautés puissent vivre et notre
culture survivre.
Combien d’Indiens massacrés sur l’ensemble de l’Amérique latine: entre
70 et 90 millions d’Indiens d’indigènes masacrés durant 500 ans.
Comment êtes vous organisés, comment vivez-vous et votre organisation au
niveau de la politique nationale, votre orgfansiation sociale… En Colombie, nous sommes organisés comme des familles communautaires, un système
propre aux indigènes de l’Amazonie. Nous avons des organisations régionales
représentatives. Chaque organisation pour chaque département. Depuis là,
nous faisons un travail auprès du gouvernement qui a déjà laissé des fruits
(ONIC) retrouvé notre structure sociale, traditionnelle.
Le 500e? Dès que l’Espagne et le Vatican ont annoncé la fête du 500e,
nous avons mis en marche une campagne pour en appeler à la non célébration.
Parce que nous pensons qu’on ne peut célébrer le massacre d’une culture et
de tant d’indigènes. L’extermination de notre culture et de nos peuples indigènes, et même de cultures avancées (Inca, par exemple). Nous fêterons
nos morts. Campagne d’autodécouverte de l’Amérique, une campagne de conscientisation, de protestation.
Nous chercons la valorisation de notre culture et à conserver ce quui
nous reste. Pas de représentants au niveau du parlement colombien, car cela
n’a jamais fait partie de notre manière de faire. Changement de la Constitution, nous avons maintenant deux représentants indigènes dans l’Assemblée
constituante qui est en cours.. pour la révision de la constitution. (2 sur
70). de tous les secteurs.
L’avenir? je le vois difficile si les conditions en Colombie ne changent
pas, si le gouvernement ne change pas sa manière de voir les choses. Mais
on note une ouverture. Nous luttons pour cela. Depuis 8 ans que nous sommes
organisés avec l’ONIC. Il faut un changement des mentalités, on parle maintenant d’unereconnaisance de notre culture, de nos propres langues, de nos
croyances. Foi en la nouvelle Constitution, c’est un début de chemin. La
Constituion colombienne d’aujourd’hui, les Indiens n’existent pas, elle
n’en parle même pas. Il faut, avec cette nouvelle constitution, donner les
moyens aux indigèmnes, aux indiens de défendre ce qui leur est propre.
Voir programme.
Juste de quoi nous maintenir, il n’y a pas de sysrtème de production
propre. Le gouvernement doit reconnaître notre territoire. Mais nous pensons que nous pouvons apporter beaucoup à la Colombie. Donner au peuple le
moyen de se soutenir. Donner des garanties de survie. (LLanos)
En Suisse pourdonner connaissance de la situatioon actuelle. A participé
é un séminaire international en Autriche sur la Colombie. Rencontre informelle en Suisse, Une conférence, attendu à Genève à Terre des hommes, et
dans des centres latino-américains. La luttre: être reconnu en tant qu’acteurs sociaux, politiques.
Assemblée constituante? depuis deux ans. Le leader, l’ancien leader du
M19. Fortement représenté à cette assemblée, voire majoritaire. Concertation politique.