Le pape en visioconférence avec des jeunes du monde entier

Rome, 6 février 2015 (Apic) Le pape François a dialogué en visioconférence avec des jeunes du monde entier, l’après-midi du 5 février depuis le Vatican. Il a même confessé qu’il était une véritable «bille» en informatique.

«Nous ne changerons pas le monde si nous ne changeons pas l’éducation » : c’est le message lancé par le pape François l’après-midi du 5 février, lors de la cérémonie conclusive du IV° congrès mondial de Scholas Occurentes.

«Tu veux vraiment que je te dise? Je suis une bille avec les ordinateurs», a lancé à un enfant relié par visioconférence, rapporte l’agence I.Media. François s’est entretenu avec des enfants de 10 à 16 ans connectés depuis l’Espagne, les Etats-Unis, l’Inde et le Mozambique, dont plusieurs handicapés. «Tu as une tablette, toi?», a demandé spontanément Bautista, un jeune Argentin résidant à Madrid auquel le pape a répondu par la négative, en riant.

Langage des mains, du cœur, et de l’esprit

Le pacte éducatif est affaire de tous, et il devient urgent de le repenser, afin de changer par là même l’éducation. «Recréer le pacte, c’est recréer l’éducation», a affirmé le pape dans une déclaration reprise par Radio Vatican. Comment? En travaillant à l’harmonie chez l’étudiant, -par ce que le pape nomme «les trois langages», celui des mains, du cœur, et de l’esprit-, en retrouvant la dimension ludique de la personne, en éduquant à la beauté, celle des Arts, de la littérature, de cette histoire qui donne sens à la culture d’un pays, et à son identité.

Le réseau international Scholas Occurrentes (des écoles pour la rencontre) est né avec quelques jeunes à Buenos Aires, soutenus à l’époque le cardinal Jorge Mario Bergoglio. Il relie des milliers d’étudiants d’écoles privées et publiques dans le monde entier et propose un programme éducatif basé sur l’art, le sport et la technologie. Objectif : améliorer la qualité de l’éducation et promouvoir l’intégration sociale et la culture de la rencontre, avec une attention particulière portée aux secteurs les plus défavorisés de la société. (apic/rv/imedia/bb)

6 février 2015 | 13:26
par Bernard Bovigny
Temps de lecture: env. 1 min.
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