Une communauté judéo-chrétienne à Jérusalem (170791)

Jérusalem, 17juillet(APIC) Jérusalem abrite une communauté judéo-chrétienne, qui témoigne à sa manière de la présence de l’Eglise aujourd’hui

dans le pays de Jésus. Pas facile pour fidèles judéo Dans son dernier numéro, la revue de la Custodie Franciscaine de Terre Sainte, raconte la vie

des chrétiens juifs en israël. Constituée d’une cinquantaine de personnes,

la communauté judéo-chrétienne de Jérusalem se réunit chaque jour, sauf le

vendredi et le samedi, pour prier selon la liturgie romaine.

Essentiellement constitué des femmes d’âge mûr et des enfants, ce groupe

catholique hiérosolymitains n’est ni une paroisse, ni une Eglise au sens

traditionnel du terme. Car, il ne possède ni curé, ni évêque, ni liturgie

propre. Cependant, pour son office, il a adopté la liturgie romaine qu’elle

allie avec certaines variantes de la tradition hébraïque, comme par exemple, l’usage fréquent et plein d’opportunité, des chants en langue hébraïque qu’elle utilise comme langue liturgique.

La relève n’est pas assurée

Bien qu’il soit difficile, en Israël, pour un juif de garder sa foi

chrétienne du fait que toute forme de prosélytisme est interdite, la petite

communauté judéo-chrétienne se réunit tous les jours de la semaine, sauf le

vendredi et le samedi, à 18h30 pour une célébration eucharistique. Et pour

se soutenir, ils utilisent fréquemment, dans leurs réunions les textes des

Actes des Apôtres. Ce qui est important, pour cette communauté qui entretient des relations difficiles avec les autres confessions chrétiennes qui

vivent en Terre Sainte par manque de moyens de communication adéquats et

compte tenu des tensions engendrées par l’intifada. Ses seuls sympathisants

sont les Jews for Jesus, des Juifs pour Jésus, non baptisés originaires des

Etats-unis.

L’école imposant à tous les élèves l’éducation dans la religion juive,

la communauté judéo-chrétienne disposent également de peu de jeunes pouvant

assurer la reléve. «un juif, à l’école ou au travail est libre de choisir

entre l’athéisme et l’observance de la religion, mais jamais on n’admettra

qu’il soit un sympathisant de Jésus», écrit la revue. Cependant, malgré ces

difficultés, elle reste ouverte à qui lui rend visite. (apic/ts/sjb).

17 juillet 1991 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 1  min.
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