de Ste Claire comme patronne de la télévision
30e anniversaire de la proclamation (150288)
Le cardinal Casaroli à Assise
Assise, 15 février (APIC/CIP) Le cardinal Casaroli, secrétaire d’Etat du
Vatican, a célébré, dimanche 14 février, à Assise une messe à l’occasion du
30e anniversaire de la proclamation de sainte Claire comme patronne de la
télévision. A cette occasion, le cardinal a adressé un appel à tous les
responsables et travailleurs de la télévision pour que leur activité professionnelle soit toujours au service de l’homme et pour que la télévision
constitue un instrument d’élévation spirituelle et morale.
A la célébration, qui avait pour cadre la basilique Sainte-Claire, prenaient part, aux cotés du cardinal Casaroli, Mgr John Foley, président de
la Commission pontificale pour les Moyens de Communication sociale, Mgr Pastore, secrétaire de cette même Commission, l’évêque d’Assise et les quatre
Ministres généraux des Ordres franciscains.
Tandis que se déroulait cette célébration, les religieuses cloîtrées du
monde entier se sont unies en communion spirituelle en priant pour que la
télévision et tous les autres médias répondent au dessein de Dieu, pour le
bien de toute l’humanité, et en particulier pour que la télévision contribue à la justice et à la paix.
Dans son homélie, le cardinal Casaroli a rappelé la signification de la
proclamation de sainte Claire comme patronne de la télévision par Pie XII,
le 14 février 1958. Sainte Claire, a-t-il rappelé, avait pu assister miraculeusement à distance, au cours de la nuit de Noël 1252, tandis qu’elle
était malade dans sa cellule de San Damiano, aux cérémonies liturgiques qui
se déroulaient dans la basilique de saint François.
Le cardinal Casaroli a présenté la télévision comme un moyen d’information et de désinformation, de diffusion, mais aussi de trahison de la culture, d’élévation de l’esprit à travers l’art et en même temps d’ «abus
qu’on tente parfois de justifier par la liberté d’expression artistique»,
de formation mais aussi de conditionnement. Il a rappelé aux travailleurs
de la télévision à leur sens de la responsabilité, «afin que l’homme ne devienne pas la victime de ces inventions et des abus qu’on en fait, mais
qu’il sache les utiliser au service du bien». (apic/cip/bd)