Ceux qui partent sont souvent "le meilleur de leur pays" (Photo d'illustration:ILO Arab States/Flickr/CC BY-NC 2.0)
International

«Le droit à rester contribue au développement des pays», affirme le Saint-Siège

«Le droit à rester dans son pays peut contribuer à son développement, en permettant à chaque individu d’en devenir l’agent actif», a affirmé le Père jésuite Michael Czerny. Le sous-secrétaire en charge de la section des migrants et réfugiés du Dicastère pour le service du développement humain intégral s’est exprimé fin juillet 2017, lors d’une conférence aux Nations unies à New-York sur le lien entre migration et développement.

Le Père Czerny a invité la communauté internationale à reconnaître le coût social, culturel et économique que représente la migration pour un pays quand ses propres citoyens ressentent le besoin de partir plutôt que de rester. Ceux qui fuient, a-t-il estimé, sont souvent «le meilleur de leur pays», à savoir la jeunesse, le talent, le courage, l’espoir.

Les migrants doivent être reçus comme des êtres humains

Par ailleurs, avant qu’ils ne contribuent au développement du pays d’accueil, les migrants doivent d’abord être reçus et traités comme des être humains, a-t-il souligné. Les communautés qui les reçoivent doivent donc dispenser une assistance adéquate pour les intégrer de façon à ne pas laisser les plus pauvres derrière.

En parallèle, les migrants ont la responsabilité de respecter les valeurs, traditions et lois des sociétés qui les prennent en charge, a rappelé le Père Czerny. C’est dans ces conditions que l’accueil des migrants sera l’opportunité d’un véritable développement pour chacun. (cath.ch/imedia/ah/rz)

Ceux qui partent sont souvent «le meilleur de leur pays» (Photo d'illustration:ILO Arab States/Flickr/CC BY-NC 2.0)
26 juillet 2017 | 09:42
par Raphaël Zbinden
Temps de lecture: env. 1 min.
Migrants (345), ONU (179)
Partagez!