Baptistère (XIIe, XIIIe), piazza del Duomo, Parme, Emilie-Romagne, Italie | © Fickr/Bernard-Blanc/CC BY-NC-SA 2.0
Vatican

Par le baptême, «Dieu ne renie jamais ses fils», souligne le pape

Le pape François a poursuivi ses catéchèses sur le baptême, au cours de l’audience générale, le 9 mai 2018, sur la place Saint-Pierre. Le pontife s’est concentré sur la régénération accomplie par le rite central de l’immersion et de l’huile du Saint-Chrême.

Etre baptisé, signifie être immergé dans le mystère pascal, pour que soit «réduit en poussière l’homme corrompu par le péché», et pour renaître à une vie nouvelle. Comme le dit saint Cyrille de Jérusalem, cité par le pape : «au même instant nous sommes morts et nés et la même onde salutaire devient pour nous et sépulcre et mère».

Ainsi, par ces simples gestes, «c’est l’Eglise qui fait naître». L’évêque de Rome a rappelé la «belle» inscription du 5e siècle, qui figure en latin sur le baptistère de la basilique romaine de Saint-Jean de Latran, imité ensuite dans toute la chrétienté : «L’Eglise-Mère donne naissance aux enfants qu’elle conçoit par le souffle de Dieu».

Et ce sceau est «indélébile», a encore souligné le successeur de Pierre. Même le pire «brigand» reste un fils de Dieu, même s’il va «contre Dieu». Car «Dieu ne renie jamais ses fils !», a-t-il improvisé, demandant à la foule de répéter cette phrase avec lui.

Dès lors, le baptême procure au fidèle la même mission dans le monde que le Christ : être prêtre, prophète et roi» une consécration signifiée par l’onction du Saint-Chrême sur le nouveau baptisé. Le Saint-Chrême est un mélange d’huile et de parfums, béni et consacré par l’évêque lors de la messe chrismale, pendant la Semaine sainte. Il engage le chrétien à faire de sa vie une offrande agréable à Dieu.

Salut aux agriculteurs

A la fin de l’audience, le pape François a salué et béni sur les marches de la basilique plusieurs groupes de religieuses de différents pays – des Franciscaines, des Filles de Marie auxiliatrice, des Soeurs de Notre-Dame de la Merci, des Missionnaires filles du Calvaire…

Le pontife argentin a également noté la présence d’un groupe d’agriculteurs – les «petits fermiers» – venant du monde entier et rassemblés en Italie. Il les a remerciés de «contribuer à nourrir le monde». Enfin, en ce mois de mai consacré à la Vierge Marie, le chef de l’Eglise catholique a recommandé aux pèlerins arabes de réciter «quotidiennement» le rosaire pour la paix en Syrie et dans le monde. (cath.ch/imedia/ap/mp)

Baptistère (XIIe, XIIIe), piazza del Duomo, Parme, Emilie-Romagne, Italie | © Fickr/Bernard-Blanc/CC BY-NC-SA 2.0
9 mai 2018 | 13:18
par Maurice Page
Temps de lecture: env. 2 min.
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