Le CIMI, organe de la Conférence épiscopale, soutient les revendications des indigènes du Brésil | © Jean-Claude Gerez
Vatican

50 chefs indigènes présents à Rome pendant le synode sur l’Amazonie

Cinquante chefs indigènes seront présents à Rome pour le synode sur l’Amazonie, a indiqué le Saint-Siège, le 20 septembre 2019. Cette initiative répond aux besoins de ces peuples de sentir que «l’Eglise chemine avec eux», a expliqué le Père Michael Czerny, secrétaire spécial du synode. 

Afin de permettre et favoriser l’écoute des peuples indigènes, un événement baptisé ›Amazonie maison commune’ se tiendra en parallèle au synode. A Rome et dans ses environs, quelque 130 événements seront organisés, avec notamment la présence de plus de 50 chefs indigènes venus d’Amazonie et d’autres régions. Dans ce cadre, les Pères synodaux seront invités à les rencontrer. 

Alors que ni les politiques ni les entreprises n’ont «le temps» d’écouter les populations indigènes, le pape François et l’Eglise catholique sont disposés à le faire. Telle est la perception des peuples indigènes d’Amazonie transmise par le cardinal Pedro Ricardo Barreto Jimeno, archevêque de Huancayo (Pérou) et vice-président du Réseau ecclésial panamazonien (REPAM) .  

Cette initiative répond aux besoins de ces peuples de sentir que «l’Eglise chemine avec eux», s’est réjoui le Père Michael Czerny, secrétaire spécial de ce synode. De multiples thèmes y seront abordés comme la solitude dans laquelle se trouvent les populations catholiques autochtones ou encore le rôle des femmes dans l’Eglise. 

Un temps pour accompagner le travail des Pères synodaux

Temps d’écoute, cette série de rencontres vise à accompagner le travail des Pères synodaux, a expliqué le Père Fratel Antonio Soffientini, secrétaire exécutif de cet événement. Il constitue ainsi déjà un fruit du synode  avant même son commencement, a ajouté le Père Czerny.

De nombreux jeunes ont également contribué à penser ces initiatives à travers le Mouvement catholique mondial pour le climat, a expliqué Daniela Finamore, coordinatrice du programme européen de cette association. 

Parmi tous ces rendez-vous se déroulant du 5 au 27 octobre, figurent trois grands temps. Le 5 octobre et 12 octobre, se tiendront respectivement une veillée de prière puis une soirée de réconciliation à l’église de la Traspontina (Rome). Enfin, indigènes et Pères synodaux devraient pérégriner ensemble de la colline du Monte Mario à la basilique Saint-Pierre de Rome le 19 octobre. (cath.ch/imedia/cg/mp)

Le CIMI, organe de la Conférence épiscopale, soutient les revendications des indigènes du Brésil | © Jean-Claude Gerez
22 septembre 2019 | 09:29
par I.MEDIA
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