François: prier, c'est rendre son cœur disponible à la visite de Dieu

Lors de l’audience générale du mercredi 13 mai 2020, à la bibliothèque du Palais apostolique, le pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur la prière. Pour le pontife, prier, c’est rendre son cœur disponible à la visite de Dieu.

Dans la prière se trouve le «mystère le plus intime de chaque personne», celui d’une «relation de confiance» avec Dieu, a déclaré le pape. Le cœur de celui qui prie sans croire éprouve comme la «nostalgie d’une rencontre», car la prière l’unit intimement à son Père.

«La prière appartient aux hommes de toutes les religions»

Le pape François a continué sa catéchèse sur la prière entamée la semaine précédente. «La prière appartient à tout le monde: aux hommes de toutes les religions, et probablement aussi à ceux qui n’en professent aucune», a-t-il affirmé au début de son enseignement.

Prier est le mystère le plus intime de chaque personne, a souligné le pape argentin, celui de son cœur qui, rassemblant son être tout entier, éprouve comme «la nostalgie d’une rencontre». Le christianisme explique ce mystère, a-t-il souligné, car dans la prière, le fidèle retrouve son Père.

Pas une relation de servilité marquée par la peur

Pendant sa prière, a expliqué le pontife, il faut demander avec insistance à Dieu: «Est-il possible que tu ne connaisses que l’amour ?», et mettre à l’épreuve son amour infini, comme un fils le fait face à l’amour de ses parents. Ce mystère de l’amour paternel de Dieu est «le noyau incandescent de toute prière chrétienne», celui qui fait que malgré toute chose, la prière met le chrétien «dans les bras miséricordieux» de Dieu.

Le rapport que nous avons avec Dieu n’est pas une relation de servilité, marquée par la peur, mais une alliance, une amitié, une «communion», a affirmé le chef de l’Eglise catholique. Il n’importe pas que le chrétien se sente pécheur devant Dieu, et qu’il soit souvent insuffisant, ingrat, infidèle: malgré tout, «Il continue à nous aimer».

La Vierge de Fatima, «refuge sûr dans l’adversité»

Le pape François a souligné que le 13 mai est l’anniversaire de la première apparition de Marie aux enfants de Fatima en 1917, au Portugal. Il a rappelé, s’adressant aux chrétiens polonais, que c’est en 1981, le même jour, que le pape Jean Paul II a subi et échappé miraculeusement à un attentat, grâce à «l’intervention maternelle» de la Sainte Vierge.

Il a profité de cette occasion pour donner rendez-vous aux fidèles pour la messe commémorative qu’il célébrera le jour du centième anniversaire de la naissance de Jean Paul II le 18 mai prochain. Il a enfin confié à la Mère de Jésus, «refuge sûr dans l’adversité», les jeunes, les personnes âgées, les malades et les jeunes mariés. (cath.ch/imedia/cd/be)