Vatican : le pape a reçu les évêques du Gabon (081287)

Rome 8décembre(APIC/CIP) Jean Paul II a reçu en audience les prélats de

la Conference épiscopale du Gabon, à l’occasion de leur visite ad limina.

Dans son discours, le pape a rappelé que le Gabon a été l’un des premiers pays d’Afrique Centrale à accueillir la foi chrétienne et il a attiré

l’attention sur le regain d’intérêt de la jeunesse pour le message du

Christ.

«Cela se remarque, a observé le pape, au nombre accru des réponses à

l’appel de Dieu par l’entrée de jeunes dans la vie religieuse ou sacerdotale.» Mais malgré ces signes prometteurs, les vocations ne sont pas encore

assez nombreuses. Pour le pape, «l’Eglise du Gabon doit de plus en plus reposer sur la responsabilité des Gabonais, tout en demeurant ouverte à

l’entraide fraternelle d’agents apostoliques venus d’autres pays, et ouverte aussi à l’envoi en mission des Gabonais eux-mêmes».

Le pape a parlé aussi de la formation du laïcat, se réjouissant de voir

l’Eglise Gabonaise suivre la ligne tracée par le récent Synode des évêques,

qui considère cette tâche comme prioritaire. Les laïcs, a dit le pape, doivent être encouragés par leur foi à «transformer la société selon le plan

divin» et être appelés à «construire un monde qui favorise la promotion intégrale de l’homme et son insertion active dans la société». Le pape a encouragé les évêques à persévérer dans l’éducation à la foi de leur peuple

par une catéchèse appropriée, ajoutant ici que «les écoles catholiques

(…) restent, dans ce travail d’approfondissement de la foi, des oeuvresclés». Il a rappelé que dans le passé ces écoles ont contribué à former

l’élite du Gabon, comme d’ailleurs d’autres pays africains.

Le pape a mis l’accent sur le rôle irremplacable de la famille dans la

pédagogie de la foi. Citant le message au Peuple de Dieu du récent Synode

des évêques, il a presenté la famille comme une «Eglise domestique», ou

l’on prie ensemble, ou l’on vit le commandement de l’amour de façon exemplaire, ou la vie est accueillie, respectée et protegée, car «c’est à travers un réseau de familles ou l’Evangile est mis en pratique que se transmettent les valeurs morales et spirituelles auxquelles la jeunesse gabonaise redevient plus sensible».(apic/cip/bd)

8 décembre 1987 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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