Quatorze partis politiques sont reconnus légalement au Burundi. Trois autres sont illégaux le CNDD, le Palipehutu et le Frolina. Chacun de ces trois partis hutus entretient également une branche armée. (FDD), (FNL), (Frolina).

Burundi: une situation politique très complexe

Le principal parti légal hutu est le FRODEBU, celui du président Ndadaye assassiné par les militaires en 1993. Avec d’autres partis plus petits comme le Parti du peuple, le Rassemblement du peuple burundais et le Parti libéral, le FRODEBU a formé l’alliance des «Forces de changement démocratique» qui ont conquis le pouvoir lors des premières élections multipartites de 1993.

En face se trouve l’UPRONA, ex-parti unique du président Buyoya, actuellement au pouvoir. Bien que de tendance tutsi, plus de la moitié de ses députés sont hutus. Le PARENA de l’ex-président Jean Baptiste Bagaza, lui aussi tutsi, s’oppose à l’UPRONA et a également formé sa propre milice. A cela s’ajoutent encore le Parti pour la réconciliation du peuple, de tendance monarchiste, le RADDES, proche de l’UPRONA ou encore l’ABASA dirigé par l’ex-représentant du Burundi aux Nations-Unies à Genève. (apic/mp)

3 mai 2001 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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