La pilule RU 486 est autorisée dans la plupart des pays européens. Les gynécologues français la prescrivent depuis 1988. En Suisse, elle anime un vif débat depuis une dizaine d’années. Une interruption de grossesse au moyen de la Mifegyne n’est autorisée que durant les 49 jours qui suivent le dernier cycle de la menstruation. Or, il est difficile de certifier une grossesse avant le 30e, voire le 35e jour. Les femmes qui souhaitent recourir à la Mifegyne n’ont par conséquent que peu de temps pour prendre leur décision. Au mieux deux semaines. D’autant plus qu’il faut compter quelques jours pour s’inscrire dans un hôpital et se procurer une expertise médicale. A l’heure actuelle, seules 10% des Suissesses qui procèdent à un avortement le font durant les 49 premiers jours de leur grossesse.
Pilule abortive les femmes qui veulent y recourir ont peu de temps pour réfléchir
La Mifegyne bloque l’action de la progestérone, une hormone indispensable à la grossesse. Deux jours après l’absorption de la Mifegyne, la femme doit encore prendre une dose de prostaglandine, une substance hormonale. Cette dernière facilite ensuite l’expulsion de l’embryon. Selon l’OICM les complications médicales sont rares. (apic/ats/mp)
© Agence de presse internationale catholique
(apic), 26.10.1999
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