Banneux: 10’000 personnes réunies, 50 ans après la reconnaissance des apparitions

La cérémonie d’inauguration, le dimanche 19 septembre, aura lieu à 15 heures près de l’Hôtel Mariental à Sörenberg. D’autres informations peuvent être obtenues à l’adresse suivante: Hans Schöpfer , La Faye 28, 1765 Granges-Paccot. Tel / Fax 026 466 30 26

La dimension universelle du sanctuaire marial

Banneux, 23 août 1999 (APIC) Dix mille personnes ont été accueillies au sanctuaire marial de Banneux, en Belgique, au cours de journée du 22 août, dont les célébrations ont marqué le 50e anniversaire de la reconnaissance officielle des apparitions de la «Vierge des Pauvres».

C’est le 22 août 1949 que Mgr Louis-Joseph Kerkhofs, évêque de Liège, reconnaissait «la réalité des huit apparitions de la Sainte Vierge à Mariette Beco» ainsi que la qualité évangélique du message confié à cette fillette de Banneux durant l’hiver 1933. Depuis, le rayonnement de Banneux n’a cessé de s’étendre: 500’000 pèlerins de tous pays viennent s’y recueillir chaque année, et 4’500 statues de la Vierge des Pauvres sont aujourd’hui exposées dans des sanctuaires et des lieux de culte de 120 pays.

Banneux a donc acquis une «dimension universelle», que la foule rassemblée pour les célébrations présidées par le cardinal belge Jan Schotte, secrétaire général du Synode des évêques. La messe a été concélébrée par une douzaine d’évêques de Belgique et des pays voisins, dont Mgr Albert Houssiau, évêque de Liège, et son prédécesseur, Mgr Guillaume-Marie Van Zuylen, ainsi que par quelque 70 prêtres.

Pour la circonstance, le pape a adressé à Mgr Houssiau une lettre de deux pages, dont le cardinal Schotte a donné lecture au cours de l’eucharistie. Dans cette lettre, Jean Paul II, qui s’était lui-même rendu à Banneux en mai 1985, relève que Marie est apparue comme «messagère de paix». En 1933, écrit-il, «elle appelait d’une certaine manière les protagonistes de la société à se faire les artisans de la paix et les éducateurs des peuples, invitant tout homme à prendre soin de ses frères, des plus petits, des plus méprisés et de ceux qui souffrent, qui sont tous les bien-aimés de Dieu». (apic/cip/pr)

23 août 1999 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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