Quito: Débat sur le Jubilé et la dette extérieure
«Les banques, nouveaux usuriers des temps modernes»
Quito, 99 avril 1999 (APIC) «L’idée de Jubilé dans la Bible est porteuse d’une préoccupation centrale pour la justice sociale, qui ne peut se réduire à de la charité, mais qui exige la libération». Cette phrase du professeur Carlos Camps, président du Centre de l’Action sociale et oecuménique latino-américain (ASEL), résume le sens des travaux de la session qui vient d’être organisée à Quito, capitale de l’Equateur.
Une vingtaine de représentants des Eglises, des organisations communautaires et de l’Université chrétienne latino-américaine (UCL) ont participé à cette rencontre qui avait pour thème: «Jubilé et dette extérieure».
Carlos Ramos, un homme politique équatorien a fait une analyse du problème de la dette extérieure de son pays. Sa conclusion est sévère: «les banques sont les nouveaux usuriers des temps modernes». Elles commettent un péché de lèse-humanité en imposant des conditions inacceptables aux pays endettés qui essayent de payer le service de la dette».
Les participants, signale l’agence «Rapidas», se sont engagés à redoubler d’efforts pour promouvoir la campagne mondiale pour l’abolition de la dette extérieure des pays les plus pauvres du monde – action qu’ils voient comme «l’expression d’un nouvel ordre mondial inauguré à l’occasion du Jubilé de l’an 2000». (apic/rap/bim/ba)