
Le feu de l’Esprit
Comme la pâte du pain doit être chauffée afin de se transformer en une miche croustillante, comme l’argile doit passer par un four pour se métamorphoser en une pièce de poterie et comme le soldat entraîné doit subir l’épreuve du feu pour devenir un guerrier expérimenté, de même les Apôtres, devaient après l’ascension du Christ être embrasés par l’Esprit de Dieu pour aller jusqu’au bout du monde annoncer le salut voulu par Dieu.
Si l’image martiale vous gêne, il n’en reste pas moins que c’est dans l’épreuve que l’on reconnait l’entraînement le meilleur. Comme les Apôtres, le Christ nous a instruits. Mais, sa mort et sa résurrection donnent sa vraie valeur à notre engagement. Le chrétien ne doit pas avoir peur de l’échec. «Si l’on vous insulte à cause du nom du Christ, heureux êtes-vous.» Le feu de l’Esprit rend notre vie spirituelle aguerrie au monde ici et maintenant.
Deuxièmement, nous sommes pétris dans la glaise. Mais comme elle, nous nous ramollissons, perdons notre forme et oublions où nous devons aller. Alors que la force de l’Esprit nous redonne vie et nous permette de poursuivre notre chemin spirituel.
Enfin, notre participation à la fraction du pain, nous rappelle combien il faut que le grain meurt pour que grandisse l’épi, que la gloire de Dieu nous convertisse pour que nous devenions disciple.
Cette gloire, Jésus nous la partage dans l’Esprit. «Ils sont à toi, et tout ce qui est à moi est à toi, comme tout ce qui est à toi est à moi et je trouverai ma gloire en eux.» Ce merveilleux échange, Jésus nous l’offre dans l’Esprit qui ne cesse d’illuminer le monde et notre cœur.
Chanoine Alexandre Ineichen
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