Epopée du Saint-Suaire de Turin au cinéma

Film à «grand spectacle»

Rome, 24 janvier 2001 (APIC) «Les chevaliers de l’aventure» (»I cavalieri che fecero l’impresa») tel est le titre d’un film à grand spectacle inspiré par l’épopée du Saint-Suaire de Turin au cours des siècles. Une tentative sans précédent dans l’histoire du cinéma.

Le réalisateur, Pupi Avati, souhaite ce film soit perçu comme un «film d’aventure», comme les livres que dévorent les adolescents.

Avati voulait réaliser un film «latin» sur un thème exploité par les anglo-saxons autour du thème du Saint-Graal. Il a tourné le film en 22 semaines, en Italie, en Grèce, en Ecosse, au Sahara, mais aussi (une première) dans la crypte royale de la basilique Saint-Denis en France.

Il a exploité le thème de la «quête» des chevaliers du moyen âge à la recherche des signes de la vie du Christ. «J’ai remplacé le Graal, dit-il, par une autre ’relique’ du Christ qui a la même valeur archétypique: le Suaire. Il est aussi lié au Christ et à Joseph d’Arimathie», dont la tradition fait le premier gardien des deux précieux témoignages.

Avati a d’abord écrit le «roman» du Suaire et grâce à son frère, producteur, Antonio Avati, il a décroché le partenariat avec la Fox américaine. Il a comblé en particulier le «trou» séparant l’époque du sac de Constantinople en 1204 et l’apparition du Suaire en Champagne en 1356. «Il y a au moins 12 hypothèses différentes, j’ai choisi celle de l’historien Jean Wilson selon lequel un groupe de Templiers français l’ont caché pendant de nombreuses années à Thèbes».

Le réalisateur souligne le contraste entre «la brutalité de l’époque et son irrésistible attraction vers le transcendant», le sentiment des hommes de cette époque d’être des «instruments de quelque chose de beaucoup plus grand qu’eux». (apic/zn/pr)

24 janvier 2001 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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