Le charisme du Padre Pio vu par le supérieur

Prétentieux, que de vouloir vivre la croix avec le Christ, de prétendre partager ses souffrances pour sauver l’homme? «Comme saint François d’Assise, Padre Pio se sentait le plus grand des pécheurs, commente le Père Cocomazzi. Et surtout pas digne de partager les souffrances du Christ. Padre Pio se sentait le fils spirituel de saint François, il partageait avec lui l’amour que le saint d’Assise portait pour les pauvres. Lui-même se définissait comme le frère le plus humble, le plus pauvre. Il priait beaucoup et ne parlait jamais de ses dons». Parce que la vie mystique du capucin italien n’est pas seulement marquée par les stigmates, mais aussi par le don de lire dans les coeurs, particulièrement exercé dans le sacrement de pénitence, par les dons de bilocation, et de la glossolalie – parler des langues jamais apprises – et de guérison.

Le Père supérieur ne pense pas que les fidèles venaient à San Giovanni Rotondo que pour voir le stigmatisé. «La foi et l’espérance étaient les vertus du Père Pio. Il donnait beaucoup d’espérance aux gens autour de lui. A travers lui, le Christ s’est fait présent à l’homme. Padre Pio, c’est Jésus qui est présent au milieu de nous. Et les gens cherchent en lui ce qu’ils cherchaient en Jésus à son époque. Jésus aime les hommes. Et il a choisi ce Père humble, sans grande culture, ni autre formation, pour apporter aux hommes d’aujourd’hui le message pour sauver les hommes de notre temps. (apic/pr)

12 juin 2002 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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