Rome: Mgr George Pell s’est dit «honoré et privilégié» de son élévation cardinalice
Reconnaissance pour les Australiens
Rome 21 octobre 2003 (Apic) Le nouveau cardinal australien George Pell s’est dit «honoré et privilégié» de son élévation au rang de cardinal le 21 octobre. S’adressant à la presse une heure à peine après avoir reçu sa barrette cardinalice, l’archevêque de Sydney a souligné cependant la «tristesse» des cérémonies du fait du «déclin» de la santé du pape».
Ce cardinalat est une «reconnaissance de la contribution de l’Eglise catholique en Australie pour l’Eglise universelle» a affirmé le prélat, rappelant en outre que la ville de Sydney est un siège cardinalice. «C’est presque un moment unique dans l’histoire de l’Australie» a-t-il ajouté. L’Australie compte en effet dorénavant trois cardinaux électeurs, mais les cardinaux Edward Clancy et Edward Cassidy atteindront l’âge limite des 80 ans respectivement le 13 décembre 2003 et le 5 juillet 2004.
A la question des journalistes sur la santé du pape, «je n’ai pas plus d’information que vous» a répondu le cardinal Pell. «Le déclin de santé continue, mais sa vie a toujours été pleine de surprises» a-t-il souligné, ne cachant pas la possibilité «d’autres surprises».
Peut-on parler de période de transition ? «Peut-être» a répondu le cardinal australien «mais sur la nature de cette transition, nous n’en sommes pas sûrs». Pour le prélat, «la santé du pape reste un point d’interrogation et cette nouvelle promotion de cardinaux signifie évidemment qu’il faut aller de l’avant».
Traduction en question
Interrogé par ailleurs sur la réunion de la Commission internationale sur la traduction anglaise de la liturgie (ICEL) qui devrait avoir lieu en fin de semaine au Vatican, le prélat a rappelé que «la seule ambition» de cette commission est d’être «un comité de conseillers pour la Congrégation pour les sacrements et rien d’autre».
«Nous espérons que les traductions qui seront faites seront fidèles aux directives données par le texte «Liturgiam authenticam» mais il est également important que ce soient de belles traductions et fidèles au latin». Le cardinal espère ainsi que la révision de la traduction du missel en langue anglaise puisse être terminée d’ici deux ans. (apic/imedia/sh)