St-Jacques de Compostelle: le Forum international (160889)

des jeunes critique «les structures ankylosées de l’Eglise»

St-Jacques de Compostelle, 16août(APIC/Pierre Rottet) Des critiques envers «une Eglise riche, mariée avec le pouvoir et de strutures ankylosées»

constitue la principale surprise des conclusions du Forum international qui

s’est achevé mardi à St-Jacques de Compostelle en présence du président du

Conseil pontifical des laïcs, le cardinal Eduardo Francisco Pironio. Ce Forum a vu la participation de plus de 220 jeunes de quelques 50 pays des

cinq continents. Seule représentante suisse, Esther Naef, de Zurich, était

mandatée par la Conférence des évêques suisses.

La rencontre des quelque 220 délégués à ce Forum commencé dimanche et

organisé par le Conseil pontifical des laïcs s’inscrit dans le cadre de la

IVe Journée mondiale de la Jeunesse et des actes prévus avant la visite à

St-Jacques de Compostelle de Jean Paul II. Trois thèmes figuraient à

l’ordre du jour de ce Forum : «Les jeunes à la recherche du sens de la

plénitude de la vie», «Le Christ rencontre les jeunes» et «Annoncer et

témoigner du Christ aujourd’hui». Les conclusions élaborées durant ce

forum, qui seront exposées à Jean Paul II peu après son arrivée à

Compostelle, se concentre surtout autour de la figure de Jésus-Christ comme

point de référence pour la jeunesse.

Les délégués constatent en outre que dans la société actuelle «il existe

une grande indifférence à l’égard du Christ même si comme personnage

historique, il retient généralement l’attention. D’autre thèmes, telles les

violations des droits de l’homme, l’injustice, la drogue, l’avortement, la

violence institutionnelle ou encore le désarmement ont également été au

centre des préoccupations des délégués. Le Forum s’est encore préoccupé de

la présence peu nombreuse des jeunes au sein de l’Eglise.

«Les participants à ce Forum ont démontré qu’ils étaient très compromis

face au problèmes actuels et à l’histoire», a relevé le cardinal Pironio.

Un sentiment que partage Esther Naef. Ce qui l’a impressionnée,

confie-t-elle, c’est l’esprit d’ouverture des participants et le respect

constamment manifesté envers les uns et les autres au niveau de leurs

différences. (apic/pr/bd)