visite la communauté grecque-catholique melkite

Bruxelles: Le patriarche d’Antioche Maximos V Hakim (140989)

Bruxelles, 14septembre(APIC) Le patriarche de l’Eglise grecque-catholique

d’Antioche, d’Alexandrie, de Jérusalem et de tout l’Orient, Maximos V Hakim, arrivé le 11 septembre à Bruxelles pour une visite pastorale de la

communauté grecque-catholique melkite établie dans la capitale belge, participera durant plusieurs jours à Bruxelles à différents actes.

Le patriarche présidera notamment une liturgie en rite byzantin (samedi

16 septembre) au cours de laquelle il instituera de nouveaux membres de

l’ordre patriarcal de la Sainte-Croix de Jérusalem. Le lendemain, le patriarche présidera une liturgie pontificale pour la communauté grecque-catholique melkite. En Belgique, la petite communauté grecque-catholique melkite

rassemble une centaine de familles qui résident dans l’agglomération

bruxelloise.

L’Eglise grecque-catholique melkite compte un peu plus de 600’000 fidèles à travers le monde. La très grande majorité d’entre eux sont des chrétiens d’origine arabe. Ainsi, dans la liturgie en rite byzantin que célèbre

la communauté établie à Bruxelles, les fidèles chantent aussi bien en arabe

qu’en français.

Les particularités de l’Eglise grecque-catholique melkite trouvent leurs

origines dans les débats des premiers siècles entre les Eglises d’Orient et

d’Occident. Au Ve siècle, les formulations du «Credo» de Nicée-Constantinople ne faisaient toujours pas l’unanimité et certains patriarches orientaux

ne pouvaient se rallier à l’expression «deux natures en une personne en Jésus-Christ». L’empereur de Constantinople Justinien intervint de tout son

poids dans ce débat, pour que tous adoptent l’expression. Les chrétiens du

Moyen-Orient qui se rangèrent à ce point de vue furent qualifiés de «melkites» (en grec), c’est-à-dire de fidèles de l’empereur. Beaucoup plus tard,

le patriarcat melkite d’Antioche de Syrie fut dédoublé: depuis 1724, il y a

une Eglise grecque-orthodoxe et une Eglise grecque-catholique, qui a gardé

l’appellation «melkite». Elle est unie à Rome. (apic/cip/pr)

14 septembre 1989 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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