Le pape dénonce les attaques contre le mariage et la famille

Rome: Discours de Jean Paul II aux associations familiales italiennes

Rome, 19 décembre 2004 (Apic) Dans un long discours remis aux quelque 150 membres du Forum des Associations familiales italiennes qu’il recevait au Vatican le 18 décembre, Jean Paul II a dénoncé les «attaques» contre le mariage et la famille, du point de vue idéologique comme dans le domaine de la législation.

«Malheureusement, les attaques contre le mariage et la famille se font aujourd’hui de plus en plus fortes et radicales, aussi bien sur le versant idéologique que du point de vue législatif», affirme le pape. Pour lui, «qui détruit la famille cause une blessure profonde à la société et provoque des dégâts souvent irréparables».

Parmi ces attaques, Jean Paul II cite «la tentative de réduire la famille à une expérience affective privée qui n’a pas de conséquence sociale; de confondre les droits individuels avec ceux qui sont propres au noyau familial fondé sur le lien du mariage; de mettre sur le même plan la cohabitation et l’union matrimoniale; d’accepter, et parfois favoriser, la suppression de vies humaines innocentes par l’avortement volontaire; de dénaturer le processus naturel de procréation en introduisant des formes artificielles de procréation». Pour le souverain pontife, «ce ne sont que quelques domaines dans lesquels la subversion en acte dans la société est évidente».

Pas de justification à la suppression d’embryons

«Aucun progrès civil ne peut dériver de la dévaluation sociale du mariage et du manque de respect pour la dignité inviolable de la vie humaine», ajoute le pape, expliquant que «ce que l’on présente souvent comme un progrès de la société ou une conquête scientifique est, dans bien souvent des cas, une défaite pour la dignité de l’homme et la société». Il fait allusion «au légitime désir d’un enfant» qui ne peut cependant se transformer en «un droit inconditionnel» au point de «justifier la suppression d’embryons».

Pour Jean Paul II, les familles catholiques et les associations familiales doivent ainsi «se mobiliser» afin d’êtres des «protagonistes de la politique familiale», prenant ainsi la «responsabilité de transformer la société». (apic/imedia/blb/bb)

19 décembre 2004 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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