Mais la bataille autour de cette future mosquée ne faiblit pas

Belfort: La première pierre de la mosquée de Belfort a été posée

Belfort, 20 juin 2006 (Apic) Belfort, malgré la pose, samedi dernier, de la première pierre de la mosquée de Belfort, en France, la bataille autour de sa construction ne faiblit pas. Surtout que, portée depuis plusieurs mois par l’opposition municipale, la mobilisation contre le projet de la mosquée de Belfort risque de redoubler d’intensité. Echéances électorales en vue obligent.

Samedi dernier, la première pierre de ce bâtiment de 1’900 m2 a été posée en présence de quelque 200 personnes, dont le maire (MRC) de la ville Jean-Pierre Chevènement qui a défendu «le droit aux musulmans de professer leur foi dans la dignité». Son emplacement est proche de la citadelle Vauban qui surplombe Belfort.

La mosquée, dont le financement est loin d’être assuré, abritera également un centre culturel. Elle devrait ouvrir ses portes courant 2007. Jusque-là, la ville comptait 4 salles de prières pour les musulmans, estimés entre 6’000 à 7’000 à Belfort.

«La pose de la première pierre est destinée à nous mettre devant le fait accompli», estime le chef de file de l’opposition municipale Christophe Grudler (DVD). Il assure qu’»il ne désarmera pas». Grudler et ses proches se mobilisent contre ce projet qui porte atteinte à leurs yeux au patrimoine de la ville.

«Certains sortent leurs revolvers dès qu’ils entendent parler de mosquée», répond pour sa part l’ancien ministre Chevènement.

A la querelle politique s’ajoutent les problèmes de financement du projet. Pour l’heure, seuls 300’000 euros ont été réunis. Il manque encore 2,2 millions d’euros, pour atteindre les 2,5 millions du projet. (apic/ag/pr)

20 juin 2006 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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