Communication à l’Université Pontificale salésienne

Rome : création d’un Institut des Sciences de la (230290)

Rome, 23février(APIC) L’Université Pontificale salésienne à Rome vient de

créer un Institut des Sciences de la Communication (ISCOS). Cette nouvelle

Faculté, attendue depuis longtemps, fonctionnera pendant quatre ans à titre

expérimental. Une création qui s’inscrit dans le cadre de la célébration du

25e anniversaire du décret «Inter Mirifica» sur les communications sociales

voté par le Concile Vatican II.

Cette nouvelle Faculté délivrera le titre de Mastère et Docteur ès

Sciences en Communication Sociale dans trois domaines distincts :

information (édition et journalisme), animation (musique, théâtre et médias

de groupe), mass media (radio et télévision).

«Inter Mirifica», après avoir connu plusieurs projets, a été voté par

les Pères du Concile Vatican II en 1965. Il se divise en deux parties : «La

doctrine de l’Eglise» et «L’action pastorale dans l’Eglise» dans le domaine

des communications sociales.

Une première approche par l’Eglise de la communication sociale

Le texte, de style juridique, est une première approche par l’Eglise du

monde complexe de la communication de masse et de ses enjeux. Il souligne

la nécessité d’une présence de l’Eglise dans ce domaine et la responsabilité de tout catholique dans l’utilisation des moyens de communication sociale. Ils pose des jalons utiles à la réflexion ultérieure : il revendique

fermement le droit à l’information, attribue aux pouvoirs publics la

fonction de «défendre et sauvegarder, surtout dans la presse, une vraie et

juste liberté de l’information» et insiste sur le devoir des catholiques de

soutenir les médias chrétiens.

«Inter Mirifica» est une étape vers la rédaction de l’instruction

pastorale «Communio et progressio» (»Communion et progrès») promulguée par

Paul VI le 21 mai 1971. Celle-ci développe une réflexion théologique,

éthique et pastorale plus complète, plus profonde et plus ouverte sur les

moyens de communication sociale. Elle précise la responsabilité

particulière des croyants dans le monde de la communication de masse.

(apic/com/cor)