Défense de la politique d’implantation d’Israël dans les Territoires

France: Le nouveau président du Crif hôte des journalistes de l’information religieuse

Paris, 28 juin 2007 (Apic) Le nouveau président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, promène son regard sur les événements qui marquent son pays, la politique israélienne à l’égard de la Palestine et défend la politique d’Israël dans les Territoires palestiniens.

Richard Prasquier était l’hôte mercredi des journalistes de l’information religieuse en France ont rencontré, le nouveau président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).

Médecin, président du comité français Yad-Vashem, passionné par le dialogue judéo-chrétien, le nouveau président du Crif réaffirme son attachement inconditionnel à Israël. Il estime que l’existence de cet Etat reste fragile, mais en soutient la politique.

Richard Prasquier s’alarme de la montée de l’islamisme. «Et, plus généralement, de la capacité qu’ont les hommes à basculer dans une spirale folle comme celle qui a abouti à la Shoah». Interrogé pour savoir si la solidarité de fond du nouveau président du Crif avec Israël supposait qu’il en défende coûte que coûte la politique ?, l’homme répond que «pour se sentir bien en France comme juif, il a besoin de l’Etat d’Israël et que l’idée même que celui-ci puisse disparaître lui est insupportable».

Sioniste, il réaffirme que l’antisionisme s’apparente, au fond, à de l’antisémitisme. Quid alors des réfugiés palestiniens? «Ceux-ci ont été manipulés par les nations arabes qui se sont servi du malheur palestinien comme d’un étendard».

Le nouveau président du Crif s’alarme enfin «de la violence extrême de la presse arabe quand elle désigne, à longueur de colonnes ou d’émissions radio et TV, le juif comme le mal absolu». Hostile à la création d’un Etat bi-national, «cela ne fonctionne jamais», Richard Prasquier ne remet pas vraiment en cause la politique «d’implantation» d’Israël dans les territoires palestiniens. Cela «au nom du droit du peuple juif à exister sur la terre arabe, et en réponse à son impossibilité même à vivre en certains lieux pourtant historiques du judaïsme. Comme la ville d’Hébron où, rappelle-t-il, les juifs n’osent plus habiter après que des dizaines d’entre eux aient été massacrés dans des conditions atroces».

Que dire alors du mur de sécurité, communément rebaptisé mur de la honte? Le président du Crif admet qu’il est effectivement regrettable d’en arriver là mais constate que depuis sa construction, les attentats terroristes ont baissé dans une proportion sans précédent. Et de s’étonner de la focalisation des médias sur ce mur en particulier alors que dans le monde, des équivalents – par exemple entre les USA et le Mexique, ou entre l’Ukraine et la Pologne – ne suscitent pas la même réprobation. (apic/jcn/pr)

28 juin 2007 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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