Pérou: La loi sur «le divorce rapide» combattue par l’Eglise

Elle «ne consolide pas ni de fortifie» la famille

Lima, 2 avril 2007 (Apic) Mgr Miguel Cabrejos Vidarte, archevêque de Trujillo et président de la Conférence épiscopale péruvienne, s’est prononcé contre la loi à l’étude sur le divorce rapide. Cette loi, estime-t-il, «ne consolide pas ni ne fortifie la famille, au contraire, elle l’affaiblit et favorise la rupture des rapports entre conjoints».

Loi sur le «divorce rapide» devrait permettre aux péruviens de divorcer en trois mois dans les mairies ou auprès des notaires, sans attendre les deux années prévues pour l’approbation de la séparation légale par des autorités compétentes. La loi discutée, qui a provoqué des critiques difficiles de la part de l’Eglise catholique, a été approuvée avec un premier vote de la part du congrès. Pour sa promulgation une seconde approbation du parlement est nécessaire.

Selon l’évêque, «le mariage civil au Pérou est un acte contractuel dont la finalité n’est pas seulement la naissance de droits patrimoniaux, qui passent en seconde place face à l’importance de la naissance d’une famille», c’est pourquoi le mariage civil «plutôt que dissout doit être renforcé». (apic/fides/pr)

2 avril 2008 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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