Il rencontrera le secrétaire général de l’ONU et le roi d’Espagne

Liban: Le patriarche maronite effectuera en mai une tournée en Europe et en Amérique

Beyrouth, 3 avril 2008 (Apic) Le patriarche des maronites du Liban Nasrallah Sfeir va effectuer au début du mois de mai une tournée pastorale qui le conduira en Afrique du Sud, aux Etats-Unis et en Europe. Il attirera l’attention de ses interlocuteurs sur la période difficile que vit le Liban, qui n’a plus de président depuis l’automne dernier.

Cette visite d’un mois permettra au cardinal Sfeir de rencontrer notamment, à New York, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, tandis qu’en Europe, le patriarche maronite sera reçu par le roi d’Espagne, Juan Carlos. Il se rendra ensuite au sanctuaire marial de Fatima, au Portugal, au terme de sa tournée pastorale.

Réuni sous la présidence du patriarche Nasrallah Sfeir, l’Assemblée des évêques maronites a également demandé mercredi à toutes les parties, tant à l’intérieur du Liban qu’à l’extérieur, de coopérer à la mise en application de l’initiative de règlement arabe de la question libanaise.

Le Pays des Cèdres est sans président depuis la fin du mandat du prosyrien Emile Lahoud le 24 novembre dernier. La session parlementaire prévue mardi 25 mars dernier pour l’élection du président libanais – le 17e report depuis l’automne dernier – a été fixée à la date du 22 avril prochain.

Les évêques maronites considèrent le fait que le Liban soit sans président depuis plus de quatre mois est grave. «La tenue d’un sommet arabe à Damas, sans présence libanaise, faute d’un président, est un fait anormal et regrettable», relèvent-ils dans leur message publié à l’issue de leur rencontre au siège du patriarcat maronite à Bkerke.

Les évêques reconnaissent que la situation est «déplorable» et affecte gravement la vie quotidienne des Libanais. «C’est ce qui pousse la plupart des acteurs économiques, en particulier la classe laborieuse, à élever la voix pour se plaindre de la cherté et à menacer de se mettre en grève. Le gouvernement et les divers agents responsables doivent se pencher sur cette question avec sérieux et sens des responsabilités», écrivent-ils. (apic/orj/be)

3 avril 2008 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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