Le chocolat des pauvres
Et tout ceci est vrai
Depuis les décennies que je transporte du chocolat suisse au Pérou, les fabricants de plaques à calories pas toujours contrôlées feraient bien de m’octroyer une médaille d’or. Pas olympique, par les temps qui courent. Mais en chocolat. Pourtant, lesdits fabricants feraient bien de se méfier. Et surtout d’une compatriote – la traîtresse -, qui ramenait l’autre jour du Pérou en Suisse une boîte grosse comme «ça» de choc. Made in Peru. Un acte somme toute pire encore que d’amener de la bière à Munich. Bref, de quoi nourrir les inquiétudes des chocolatiers suisses et de milliers d’emplois désormais, tout cela parce que la dame en question avait un solde d’argent péruvien investi à l’aéroport dans des pralinés. Un solde en quelque sorte dépensé jusqu’au dernier sou pour un bien futile achat. Alors que notre voyageuse aurait été bien inspirée de réserver son reste d’argent pour le verser dans les caisses vides de l’UBS. Histoire d’éviter à cette banque de se retrouver. chocolat. (apic/pierre rottet)