Mise en garde contre le divorce et ses conséquences sur la société

Nigéria: Conférence annuelle sur le maintien de la dignité de la famille à Onitsha

Lagos, 26 août 2008 (Apic) Le divorce n’est pas un moyen de résoudre les problèmes conjugaux, estime le préfet de la «Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements», le cardinal Francis Arinze. Le prélat met en garde sur les conséquences sociales du divorce.

Le divorce est un acte «défavorable» et produit «des conséquences négatives» sur les enfants et la société en général, assure-t-il, rapporte lundi le quotidien nigérian, «Vanguard».

S’exprimant lors d’une conférence annuelle sur «le maintien de la dignité de la famille» à Onitsha, dans l’Etat d’Anambra, au sud-est du pays, le cardinal Arinze a invité les catholiques, «à défendre les droits, les devoirs et la dignité de la famille». Il leur a demandé de voir le mariage comme «un avenir de Dieu et la cellule de base de la société».

«Les enfants issus de foyers brisés et les familles dépourvues de paix, de respect mutuel et de la crainte de Dieu, finissent souvent par se livrer à la délinquance, à devenir des oursins». Selon lui, ces familles produisent «des enfants qui n’ont jamais connu ce que signifie être aimé par ses parents». Ils sont souvent envoyés mendier ou travailler, alors qu’ils devraient être à l’école, a-t-il poursuivi.

Pour le prélat, des désaccords entre mari et femme peuvent survenir, mais «le divorce n’est pas la solution».

A son avis, lorsqu’il y a désaccord entre époux, ces derniers feraient mieux de réfléchir, prier, se réunir et discuter, ou de consulter des personnes de confiance. (apic/ibc/js)

26 août 2008 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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