Interrogé sur l’importance du dialogue interreligieux, Benoît XVI a ainsi souligné d’une part la nécessité des «dialogues bilatéraux», mais aussi d’un «dialogue trilatéral». Celui-ci, a-t-il soutenu en évoquant également une expérience personnelle, «doit
«Je cherche certainement à contribuer à la paix, non en tant qu’individu mais au nom de l’Eglise catholique et du Saint-Siège, a aussi soutenu le pape pour qui l’Eglise n’est pas un pouvoir politique, mais une force spirituelle».
«Cette force spirituelle est la réalité qui peut contribuer aux progrès des processus de paix à trois niveaux», a alors expliqué Benoît XVI avant de citer la «force» de «la prière», l’aide à «la formation des consciences» face à l’obstacle des «intérêts particuliers», et enfin le dialogue avec «la raison». «Nous ne sommes pas une force politique, a encore insisté le pape, nous pouvons plus facilement voir, y compris à la lumière de la foi, les vrais critères, aider à comprendre ce qui contribue à la paix».
Entre juifs et chrétiens, le pape a reconnu que, «naturellement, après 2000 ans d’histoire, distincte et même séparée, il n’est pas étonnant de voir qu’il y ait des malentendus». «Nous devons tout faire pour apprendre le langage l’un de l’autre, et nous faisons de grands progrès», a cependant soutenu Benoît XVI en notant les échanges universitaires entre étudiants des deux religions.
Devant les 70 journalistes qui l’accompagnent, Benoît XVI a aussi évoqué les «racines communes» entre chrétiens et juifs, comme entre chrétiens et musulmans, «malgré la diversité des origines».
Enfin, face à la diminution du nombre de chrétiens en Terre sainte et au Moyen-Orient, le pape a souhaité une nouvelle fois «encourager» cette «composante importante de la culture et de la vie de cette région», dans «l’espérance d’un nouvel élan sur le chemin vers la paix».
Après avoir évoqué l’importance du rôle des «écoles», des «associations», et des «hôpitaux» chrétiens dans la région, le pape a souhaité que «les chrétiens puissent trouver le courage, l’humilité et la patience de rester dans ces pays, d’offrir leur contribution à l’avenir de ces pays». (apic/imedia/ami/pr)




