Pologne: Record de visites au camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau en 2009
Le plus grand camp d’extermination du régime nazi
Varsovie, 4 janvier 2010 (Apic) L’ancien camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau a connu en 2009 un record de visites, encore jamais atteint au cours des 62 ans d’existence du Mémorial. Selon les informations des responsables publiées à la fin de la semaine passée, 1,3 million de personnes ont visité le Mémorial l’année dernière. Le nombre de visiteurs a ainsi dépassé de plus de 100’000 le précédent record de l’année 2007, qui s’élevait à 1,2 million, et de presque 200’000 le nombre de visites en 2008.
Pour le secrétaire du comité international d’Auschwitz, Marek Zajac, ces chiffres sont un encouragement. Cela signifie que la prochaine génération est manifestement prête à faire face à «la tragédie des camps de concentration et d’extermination» et à «s’expliquer avec l’attitude de résistance au mal et à la nécessité de faire le bien.»
D’après les statistiques, près de 750’000 visiteurs étaient des étrangers. Les Allemands ont occupé la 5ème place après les Polonais, les Britanniques, les Italiens, les Israéliens. 58’000 Allemands se sont rendus sur le lieu du Mémorial. Les plus nombreux étaient les Polonais: 553’000. A cela s’ajoutent de nombreux Asiatique, en particulier de la Corée du Sud. La plupart des visiteurs étaient des élèves et des étudiants, en tout 821’000.
Le plus grand camp de concentration du régime nazi
Auschwitz-Birkenau, dans le sud de la Pologne, était le plus grand camp d’extermination des nazis. Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, ces derniers y ont tué plus de 1,1 million de personnes, dont la plus grande partie étaient des Juifs. Le Mémorial, qui s’étend sur 200 hectares, comprend 155 édifices et 300 ruines. L’entrée est gratuite. Depuis 1979, l’ensemble d’Auschwitz-Birkenau figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le Mémorial a fait la une des journaux en décembre lorsque des individus ont volé le fameux fer forgé marquant l’entrée du camp «Arbeit macht frei» (»Le travail rend libre») (apic/kna/job/js)
