Zagreb: Mgr di Falco réagit au vote français sur la déchéance de nationalité

Pourquoi ne pas appliquer la mesure à ceux qui fuient le fisc?

Zagreb, 1er octobre 2010 (Apic) Réagissant, vendredi 1er octobre, au vote de l’Assemblée nationale française sur la déchéance de nationalité pour les Français naturalisés ayant commis un meurtre d’un policier ou d’un autre agent dépositaire de l’autorité publique, Mgr Jean-Michel di Falco, évêque de Gap et d’Embrun, estime que ceux qui mettent leur domicile fiscal à l’étranger devraient également se voir appliquer une telle mesure.

Président de la Commission «Medias» du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE), qui tient son assemblée plénière 2010 à Zagreb du 30 septembre au 3 octobre, Mgr di Falco est d’avis qu’alors que la France affronte une situation économique difficile et que 8 millions de personnes sont dans une situation de pauvreté qui ne leur permet pas de vivre dignement, «il n’est que justice que tous soient solidaires…»

«Quand on a une nationalité, on en accepte aussi les contraintes, notamment l’effort fiscal; on ne doit pas refuser de participer et de contribuer à la vie collective du pays», a-t-il déclaré à l’Apic. Mgr di Falco, qui ne souhaite mentionner aucun nom, ne pense pas seulement aux vedettes très médiatisées, mais à toute une série de gens fortunés qui préfèrent placer leur argent à l’étranger plutôt que de payer leurs impôts en France. Et de préciser qu’il connaît par contre de nombreux entrepreneurs qui font preuve de civisme malgré une lourde charge fiscale. (apic/be)

1 octobre 2010 | 17:22
par webmaster@kath.ch
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