L’Immaculée conception, source de lumière intérieure, d’espérance et de réconfort

Rome: «Dieu ne renonce pas à son dessein d’amour», selon Benoît XVI

Rome, 8 décembre 2010 (Apic) Malgré le mal qui est dans le cœur blessé et malade des hommes, «Dieu ne renonce pas à son dessein d’amour», a soutenu Benoît XVI lors de la prière de l’Angélus du 8 décembre. A l’occasion de la fête de l’Immaculée conception, le pape devait ensuite se rendre sur la place d’Espagne, au cœur de Rome, au pied de la colonne où se dresse une statue de la Vierge.

Chaque jour, nous faisons malheureusement l’expérience du mal qui se manifeste de multiples façons dans les relations et les évènements, a affirmé Benoît XVI devant les fidèles rassemblés autour de la crèche et du sapin de Noël encore en préparation au cœur de la place Saint-Pierre. Ce mal, a expliqué le souverain pontife, a «sa racine dans le cœur de l’homme, un cœur blessé, malade et incapable de guérir tout seul».

A l’origine de tout mal, a encore remarqué le pape, se trouve la désobéissance à la volonté de Dieu et le fait que «la mort a pris le pouvoir parce que la liberté de l’homme a cédé à la tentation du Malin». Pour autant, a soutenu Benoît XVI, «Dieu ne renonce pas à son dessein d’amour et de vie».

Le mystère de l’Immaculée conception est source de lumière intérieure, d’espérance et de réconfort, a encore souligné le Saint-Père. Ainsi, a poursuivi Benoît XVI, «dans les épreuves de la vie et, spécialement les contradictions dont l’homme fait l’expérience en lui-même et autour de lui, Marie, la mère du Christ, nous dit que la Grâce est plus grande que le péché, que la miséricorde de Dieu est plus puissante que le mal et sait le transformer en bien».

Célébration de l’Immaculée conception

Dans l’après-midi du 8 décembre, le souverain pontife devait se rendre, comme à l’accoutumée, au cœur de Rome, pour vénérer la statue de l’Immaculée conception placée en 1857 à la cime d’une colonne, place d’Espagne, à la demande de Pie IX.

Le dogme de l’Immaculée conception de Marie fut proclamé par Pie IX en 1854 dans la Constitution apostolique «Ineffabilis Deus». Le dogme de l’Immaculée conception, à ne pas confondre avec la conception virginale de Jésus par Marie, stipule que la mère du Christ a «été préservée du péché originel et de toute forme de péché» en vertu d’une grâce exceptionnelle. (apic/imedia/ami/amc)

8 décembre 2010 | 14:37
par webmaster@kath.ch
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