
Un peu de pain pour la vie
Des millions de spectateurs ont vibré aux exploits des athlètes les plus rapides, les plus forts, élégants. Il y avait de la vie à Londres. Qui n’est pas admiratif de ces hommes et de ces femmes qui réalisent de telles performances ? Et au prix de quels sacrifices ! La foule aime vivre de tels évènements.
Un jeune prophète, un certain Jésus, se trouve en Galilée. Une foule vient à lui. Oh ! ce n’est pas la foule du stade olympique. Il leur parle de la vie, de celle qui ne se mesure pas, ne se pèse pas. «Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim.» Mais la foule demande un signe qui puisse donner crédit à une telle proposition.
Et le signe, que sera-t-il ? Un simple bout de pain partagé. Un peu de pain ! Il faudrait bien plus que cela pour apaiser la faim de cette foule, pour susciter l’admiration d’un médaillé d’or.
Quel est ce pain que le prêtre présente à l’assemblée de ce dimanche, dans nos églises, que les fidèles reçoivent dans leurs mains ! Saurons-nous écouter la voix du prophète Jésus qui se présente humblement à nous : «Je suis le pain vivant descendu du ciel. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie» ? Le pain qui nous est offert, c’est Jésus lui-même dans son acte sacrificiel. Il est le champion de l’amour. «Enracinés et fondés dans l’amour, écrit S. Paul aux Ephésiens, vous aurez ainsi la force de comprendre ce qu’est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur et de connaître l’amour du Christ.» (Eph, 3, 18)
A la suite des millions de chrétiens, approchons-nous de la table du Seigneur.
Chne Charles Neuhaus
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