Rome: Le cardinal Saraiva Martins, un faiseur de saints

1’320 saints et bienheureux à son actif

Rome, 3 janvier 2012 (Apic) Le cardinal portugais José Saraiva Martins, qui fêtera ses 80 ans le 6 janvier 2012, a servi la curie romaine pendant 20 ans. Durant ses 10 ans à la tête de la Congrégation pour les causes des saints, la «partie la plus importante de sa vie au service du Saint-Siège» selon ses propres mots à l’agence I.Media, il a permis la béatification de quelque 1’320 saints et bienheureux, dont Pie IX (1846-1878) et Mère Teresa de Calcutta (1910-1997).

«J’ai passé 20 ans à l’Université pontificale urbanienne, comme professeur de dogmatique, comme doyen de la faculté de théologie puis comme Recteur magnifique de l’Université pour trois mandats, à la suite de quoi Jean Paul II m’a nommé en 1988 secrétaire de la Congrégation pour l’éducation catholique, un poste que j’ai occupé pendant 10 ans», se souvient José Saraiva Martins. «Les 10 ans et demi passés comme préfet de la Congrégation pour les causes des saints ont constitué la partie la plus importante de ma vie au service du Saint-Siège», précise celui que Jean Paul II a créé cardinal en 2001.

«Lorsque j’étais à la tête de ce dicastère, 1’320 personnes ont été canonisées ou béatifiées, c’est une belle armée», s’enorgueillit le prélat portugais. Parmi eux, Pie IX, Mère Teresa de Calcutta ainsi que Jacinta et Francisco Marto, deux des petits bergers de Fatima. «Cela a été une très belle expérience, car ce dicastère m’a mis en contact avec la sainteté de l’Eglise qui est la chose la plus importante, comme le disait Jean Paul II. Réfléchir sur cette réalité enrichissante de l’Eglise aide à comprendre la véritable nature de cette institution».

Invité à déjeuner

Le cardinal Saraiva Martins souligne également les liens étroits qui l’unissaient au pape polonais, à qui il doit sa présence à Rome depuis plusieurs décennies. Comme préfet de la Congrégation pour les causes des saints, il a souvent été reçu dans les appartements pontificaux. Là, il a pu avoir «une conversation toujours très cordiale et fraternelle sur différents sujets concernant la curie et l’Eglise».

Il se souvient notamment d’un épisode, «qui exprime toute l’humanité» de Jean Paul II. Juste après son élection, le pape avait convoqué tous les recteurs des Universités pontificales; une première dans l’histoire. «Après une bonne heure de discussion, il nous a invités à déjeuner, en précisant qu’il s’agirait de la partie la plus importante de notre rencontre», raconte-t-il. (apic/imedia/cp/nd)

3 janvier 2012 | 15:04
par webmaster@kath.ch
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