Succès du premier service de consultation de Donum Vitae
Allemagne: L’organisation laïque catholique veut étendre ses services dans la Sarre
Homburg,
(APIC) L’organisation catholique Donum Vitae (Don de la vie) veut étendre son service de consultation pour les femmes enceintes en détresse dans Land de la Sarre. La présidente de l’association laïque, Margret Müller-Kunsmann, a tiré mardi un bilan positif des cent premiers jours du service de consultation de «Donum Vitae».
Elle s’est même dite étonnée par le succès du nouveau centre qui a reçu 28 femmes enceintes, dont 23 en situation de conflit. Dans 21 cas, un certificat de consultation a été délivré. L’année dernière, dans le même temps, le service de consultation de Homburg, qui dépendait alors du diocèse de Spire, n’avait délivré que 21 certificats. Les chiffres montrent la crédibilité dont jouit «Donum Vitae» auprès des femmes enceintes en détresse, de l’avis de Margret Müller-Kunsmann.
La consultation laïque de «Donum Vitae» a été ouverte à Homburg après que le diocèse de Spire, dont Homburg fait partie, a quitté le système public des centres de consultation pour femmes enceintes en date du 1er avril 2000, suivant en cela les injonctions du pape Jean Paul II.
Extension
Margret Müller-Kunsmann a indiqué que «Donum Vitae» allait étendre ses activités au reste du Land de la Sarre si les cinq services de consultation catholiques de cette région n’offraient plus leurs conseils. L’association «Donum Vitae» s’est structurée à l’échelon fédéral pour poursuivre l’aide aux femmes enceintes en difficulté dans le cadre juridique existant.
Le certificat de consultation atteste que la femme en difficulté à cause de sa grossesse a bien eu un entretien avec un service compétent. Il est indispensable pour pratiquer un avortement légal. Le pape avait exigé de l’épiscopat allemand que les centres catholiques cessent de délivrer un tel certificat afin de donner un signe clair en faveur de la vie. Le diocèse de Trèves, qui comprend cinq services de consultation dans le Land de la Sarre, a l’intention de sortir du système public de conseil aux femmes enceintes au début de l’an prochain. (apic/kna/job/mjp)