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apic/Académie Pontificale/Conclusions Assemblée
Académie pontificale pour la Vie:
L’embryon est déjà un être humain, et donc sujet de droits (200297)
Rome, 20février(APIC) Un nouvel organisme humain est, dès la fécondation,
«doté de la capacité intrinsèque de se développer de façon autonome en un
individu adulte»: c’est la conclusion – contenue dans un communiqué .publié
jeudi au Vatican – de la 3e Assemblée plénière de l’Académie pontificale
pour la vie, qui s’est tenue au Vatican du 14 au 16 février sur «l’identité
et du statut de l’embryon humain».
Depuis deux ans, biologistes, médecins, philosophes et juristes de différentes nations ont planché sur les questions posées par les possibilités
actuelles de manipulations sur l’embryon humain. Deux domaines névralgiques: la procréation artificielle et la recherche scientifique sur les premières phases du développement de la vie de l’individu.
Du point de vue biologique, stipule le communiqué publié jeudi à l’issue
des travaux de l’Académie vaticane, la formation et le développement humain
apparaît comme un processus «continu, coordonné et graduel», et ce dès la
fécondation, car c’est à ce stade que se constitue «un nouvel organisme humain». Lequel est donc dès le premier instant doté de «la capacité intrinsèque de se développer de façon autonome en un individu adulte».
Parler de «pré-embryon» n’est donc pas approprié: la donné biologique
implique, souligne le communiqué, qu’on reconnaisse la présence d’un «être
humain» qui a la «capacité active et intrinsèque» de se développer, et celle-ci ne saurait être réduite à «une simple possibilité de vie».
Ceci constitue un point capital non seulement pour le respect de la vie
et de l’intégrité de l’embryon, mais encore pour la défense de ses droits,
dès sa conception, affirme l’Académie pontificale. Dès qu’on reconnaît la
présence d’un «être humain», on doit en effet lui reconnaître la dignité de
personne. Et une conception «unitaire» de l’homme, à la fois corps et âme,
reconnaît cette présence dès le surgissement d’un organisme corporel.
L’Académie pour la Vie ajoute que ces conclusions de la raison humaine
sont confortées par la réflexion théologique, «dans le respect de l’autonomie des disciplines».
Les conséquences juridiques sont capitales. Le principe d’égalité exige
en effet le droit à la vie et à l’intégrité physique dès le premier instant
de l’existence humaine. Un grand défi non seulement pour la communauté
scientifique, mais avant tout pour le père et la mère, et pour la société
civile, à qui il revient d’apprécier et d’aider concrètement les mères dans
leur rôle spécifique, qui les fait «gardiennes de la vie».
L’Académie pontificale pour la vie comprend 50 membres nommés par le pape et choisis pour leurs compétences et leur engagement chrétien, ainsi qu’
une cinquantaine de correspondants de 20 pays différents. (apic/imed/pr)




