Puis je vis un Ange descendre du ciel, ayant en main la clef de l’Abîme, ainsi qu’une énorme chaîne. Il maîtrisa le Dragon, l’antique Serpent – c’est le Diable, Satan – et l’enchaîna pour mille années.

Apocalypse de saint Jean, chapitre 20

Il le jeta dans l’Abîme, tira sur lui les verrous, apposa des scellés, afin qu’il cessât de fourvoyer les nations jusqu’à l’achèvement des mille années. Après quoi, il doit être relâché pour un peu de temps.

Puis je vis des trônes sur lesquels ils s’assirent, et on leur remit le jugement ; et aussi les âmes de ceux qui furent décapités pour le témoignage de Jésus et la Parole de Dieu, et tous ceux qui refusèrent d’adorer la Bête et son image, de se faire marquer sur le front ou sur la main ; ils reprirent vie et régnèrent avec le Christ mille années.

Les autres morts ne purent reprendre vie avant l’achèvement des mille années. C’est la première résurrection. Heureux et saint celui qui participe à la première résurrection ! La seconde mort n’a pas pouvoir sur eux, mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ avec qui ils régneront mille années.

Les mille ans écoulés, Satan, relâché de sa prison, s’en ira séduire les nations des quatre coins de la terre, Gog et Magog, et les rassembler pour la guerre, aussi nombreux que le sable de la mer; ils montèrent sur toute l’étendue du pays, puis ils investirent le camp des saints, la Cité bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel et les dévora.

Alors, le diable, leur séducteur, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, y rejoignant la Bête et le faux prophète, et leur supplice durera jour et nuit, pour les siècles des siècles.

Puis je vis un trône blanc, très grand, et Celui qui siège dessus. Le ciel et la terre s’enfuirent de devant sa face sans laisser de traces.

Et je vis les morts, grands et petits, debout devant le trône ; on ouvrit des livres, puis un autre livre, celui de la vie ; alors, les morts furent jugés d’après le contenu des livres, chacun selon ses œuvres. Et la mer rendit les morts qu’elle gardait, la Mort et l’Hadès rendirent les morts qu’ils gardaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Alors la Mort et l’Hadès furent jetés dans l’étang de feu – c’est la seconde mort cet étang de feu – et celui qui ne se trouva pas inscrit dans le livre de vie, on le jeta dans l’étang de feu.

(Source: La Bible de Jérusalem)

Chine: Pékin dément formellement les informations de l’agence vaticane FIDES

La Chine nie utiliser des prostituées contre les prêtres dissidents

Pékin/Rome, 5 janvier 1999 (APIC) Les autorités chinoises ont formellement démenti mardi les informations de l’agence vaticane FIDES selon lesquelles la police chinoise utilise des prostituées pour «faire chanter» les prêtres dissidents. Selon des informations publiées lundi par FIDES, une «unité spéciale de la police» chercherait ainsi à compromettre les prêtres clandestins pour qu’ils rejoignent les rangs de l’Association Patriotique des Catholiques de Chine, une organisation contrôlée par les autorités communistes.

Selon FIDES, le Père Li Qinghua, un prêtre de 31 ans du diocèse de Yixian, dans la province chinoise du Hebei, a été soumis à une série d’interrogatoires et de tortures physiques et psychologiques par une «unité spéciale» formée d’hommes et de femmes. Le Père Li Qinghua, membre de «l’Eglise clandestine» non reconnue officiellement, est détenu depuis le 29 novembre dernier dans le district de Xushui, près de Baoding.

D’après les informations parvenues à FIDES, «le personnel féminin est constitué de prostituées qui cherchent par tous les moyens à avoir des rapports intimes avec le prêtre.» Une caméra vidéo installée à l’intérieur de la prison filme tout ce qui se passe pour accumuler du matériel qui sera utilisé pour faire chanter le prêtre, lui faire confesser ses rapports avec d’autres prêtres de l’Eglise des catacombes et le contraindre à s’inscrire à l’Association Patriotique. FIDES affirme que d’autres prêtres ont subi le même traitement durant ces derniers mois.

Réagissant immédiatement à ces informations spectaculaires, un porte-parole de la police du district de Yixian et un responsable du Bureau pour les Affaires religieuses ont nié mardi en chœur l’existence d’un prêtre du nom de Li Quinghua. «Il n’y a personne de ce nom ni parmi les ecclésiastiques reconnus par l’Etat ni parmi les prêtres clandestins». En outre, ont-ils précisé, il est quasiment impossible de changer les convictions de dissidents religieux avec l’aide de prostituées.

Plusieurs journaux de la presse italienne ont repris le 5 janvier les dénonciations des «tortures sexuelles» infligées à des prêtres chinois de l’Eglise catholique clandestine, publiées la veille par FIDES, l’agence d’information de la Congrégation romaine pour l’évangélisation des peuples.

La persécution religieuse continue dans l’indifférence internationale

«La Chine communiste continue son œuvre de persécution face aux catholiques chinois qui veulent rester fidèles à Rome», écrit le quotidien «La Stampa», qui précise : «Le gouvernement a engagé des agents de police-prostituées pour compromettre les catholiques par du chantage». La dénonciation concerne spécialement le Père Li Qinghua, mais selon l’agence FIDES, «d’autres prêtres ont subi le même traitement ces derniers mois». Le but, explique-t-elle, est de les amener à s’inscrire à l’Association Patriotique qui regroupe officiellement les catholiques chinois depuis juillet 1957, en leur interdisant tout contact avec le Vatican.

«La Stampa» souligne que ces actions font partie d’un mouvement plus vaste de persécution, qui se déroule dans «l’indifférence des autorités internationales». Le quotidien italien évoque le cas de Mgr Su Zhimin, évêque catholique clandestin de Baoding, emprisonné depuis octobre dernier avec 26 prêtres. Le journal «Il Messagero» mentionne quant à lui le cas de Mgr Thomas Zeng Jingmu, âgé de 79 ans, qui a passé 32 ans en prison, et qui a été relâché en mai dernier. Depuis, indique «Il Messagero», de nombreux catholiques qui assistent à sa messe ont été arrêtés. «Tout cela, commente «Il Tempo», bien que la Chine se soit engagée en 1994 à assurer la liberté religieuse sur son territoire».

On compte aujourd’hui en Chine entre 10 et 12 millions de catholiques, l’Eglise officielle en regroupant entre 3 et 4 millions. «La Stampa» précise que la répression des clandestins s’est accentuée depuis deux ans sur la décision du chef de l’Etat Jiang Zemin, et en dépit de toutes les démarches du Vatican. (apic/imed/kna/be)

30 avril 2001 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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