Directives de l’Eglise catholique cantonale sur les sorties d’Eglise
Argovie: Sortir de la corporation ecclésiastique signifie renoncer aux services de l’Eglise
Aarau, 20 août 1998 (APIC) Dans le canton d’Argovie, on ne pourra plus désormais quitter une corporation ecclésiastique – notamment pour éviter de payer l’impôt ecclésiastique – tout en bénéficiant des services de la paroisse canonique.
Sortir de la paroisse ecclésiastique signifiera concrètement renoncer aux services et à la vie de l’Eglise, comme par ex. l’enterrement religieux, la catéchèse des enfants, l’accompagnement pastoral personnel, la participation à l’eucharistie ou à l’élection des organes de la paroisse.
Les directives de l’Eglise catholique cantonale sur les sorties d’Eglise, envoyées par lettre circulaire à tous les conseils de paroisse et les curés du canton, sont claires. La lettre distingue entre l’appartenance à la paroisse selon le droit ecclésiastique (de l’Etat) qui fonde l’appartenance sur le fait d’y être domicilié, et l’appartenance à l’Eglise, respectivement à la paroisse canonique, basée sur le baptême.
En Suisse, d’après le droit ecclésiastique, dans la plupart des cantons, les deux appartenances sont liées. Dans le cas du canton d’Argovie, celui qui se reconnaît membre de l’Eglise est aussi automatiquement membre de la paroisse de son lieu de domicile, selon le principe de la territorialité. Celui qui sort de l’Eglise, précise la lettre circulaire envoyée au début du mois par le Conseil de l’Eglise et le décanat régional, renonce automatiquement aux droits et devoirs relevant de l’appartenance à l’Eglise. Les impôts ecclésiastiques qui servent à financer la pastorale, la formation ecclésiale et le travail social tombent également avec la sortie d’Eglise. (apic/com/gs/be)