Fribourg: Apic-Kipa joue un rôle de pont entre les régions linguistiques de la Suisse

Assemblée générale de l’Association catholique suisse pour la presse (ACSP)

Fribourg, 8 juin 2013 (Apic) Saluant le rôle de passerelle entre les régions linguistiques que joue en Suisse l’agence de presse catholique Apic-Kipa, Markus Vögtlin y a vu le signe d’une «catholicité» qu’il faut à tout prix préserver. Le président de l’Association catholique suisse pour la presse (ACSP) a souhaité que la restructuration en cours des médias catholiques ne casse pas cette dynamique. L’ACSP tenait le 7 juin 2013 son assemblée générale à Fribourg, une ville dont les ponts relient justement les deux rives de la Sarine.

L’assemblée générale de l’ACSP, qui a réuni une vingtaine de ses membres dans les locaux de l’Œuvre de St-Paul à Fribourg, a élu comme nouveau membre de son comité le journaliste et théologien bavarois Christoph Klein, qui a fondé son entreprise de vidéo «KleinFilm» en 2011. Ce jeune père de trois enfants, installé à Altstätten, dans la vallée saint-galloise du Rheintal, travaille notamment pour les paroisses et les institutions religieuses.

L’Association catholique suisse pour la presse, qui a pour but de promouvoir le travail des catholiques suisses dans les divers médias, soutient notamment le projet éditorial «Christ und Welt» (Chrétien et monde), une page d’information religieuse hebdomadaire reprise par divers quotidiens de Suisse alémanique, principalement par la «Neue Luzerner Zeitung». Le cercle de lecteurs de ces publications hebdomadaires, ainsi que la présence sur internet (cf. www.skpv.ch, où ces pages peuvent également être lues) permettent de toucher un large cercle de lecteurs.

Léger bénéfice, mais vieillissement des membres

A noter que l’exercice 2012 boucle avec un léger bénéfice de CHF 1’763,20.– (sur un total de charges de CHF 200’553,55.–), grâce notamment à un héritage de CHF 3’000.–. Certes, l’ACSP compte encore près de 1’000 membres, mais en perd chaque année entre 30 et 50, en particulier pour raison d’âge. «Nos membres font montre d’une très grande fidélité, 90% paient leur cotisation, et ils le font dès qu’ils reçoivent le bulletin… Mais il est vrai qu’il est devenu difficile de gagner de nouveaux membres», souligne Melchior Etlin, administrateur de l’association.

Directeur du Centre Catholique de Radio et Télévision (CCRT) à Lausanne, Bernard Litzler s’est demandé comment mieux faire connaître l’association en Suisse romande, où l’ACSP n’a pas pignon sur rue. Seuls 15% de ses membres sont des Romands, a précisé Melchior Etlin. Un effort doit être fait dans cette partie de la Suisse, d’autant plus que le site internet de l’ACSP n’a pour le moment qu’une version en langue allemande.

Nécessité pour l’Eglise de conserver des médias catholiques

Au-delà des événements médiatiques concernant l’Eglise – comme l’élection d’un nouveau pape, très bien couverte par les médias profanes – qu’arrive-t-il quand ce genre d’événements s’épuisent, car on n’élit pas un nouveau pape tous les jours, se demande Markus Vögtlin. «Dès que l’on retourne au quotidien ecclésial et catholique, nous nous retrouvons seuls pour accomplir le travail (…) Le cœur du travail médiatique chrétien est la transmission d’un message. Pour qu’il soit compréhensible et attrayant, il ne faut pas seulement des personnes rapides, mais surtout des spécialistes en la matière. Comme ceux-ci ne tombent pas du ciel, nous devons les soutenir et cela coûte de l’argent», écrit-il dans le rapport annuel 2012 de l’ACSP. (apic/be)

8 juin 2013 | 14:17
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture: env. 2 min.
Fribourg (589)
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