Belgique: Un incendie endommage l’abbaye Notre-Dame de Saint-Rémy

Aucune victime, mais de gros dégâts matériels

Rochefort, 30 décembre 2010 (Apic) Un incendie s’est déclaré le 29 décembre dans l’abbaye Notre-Dame de Saint-Rémy, en Belgique. Si aucune victime n’est à déplorer, les bâtiments ont subi de gros dégâts matériels.

Selon le site de la Radio Télévision Belge Francophone (RTBF), un important incendie s’est déclaré dans l’Église de l’abbaye Notre-Dame de Saint-Rémy à Rochefort, le 29 décembre vers 18h30. Quatre bâtiments – d’une longueur de 80 mètres – ont été touchés par les flammes, mais ni la bibliothèque, ni le centre de brassage n’ont été endommagés.

Plusieurs corps de pompiers, venus de Ciney, Beauraing, Marche et Dinant ont été mobilisés. En tout, une septantaine d’»hommes du feu» oeuvraient pour circonscrire l’incendie, éteint en quelques heures seulement. Un groupe électrogène en surchauffe serait à l’origine du feu.

La «Rochefort»

Occupé dès le 15e siècle par des moines de l’ordre cistercien, le site de l’abbaye Notre-Dame de Saint-Rémy adopte sa devise au 17e siècle: «Curvata Resurgo» (Courbée, je me relève). Malgré les guerres, les famines et les épidémies, l’abbaye prospère grâce aux carrières environnantes et à l’agriculture. Si, à la suite de la Révolution, la vie cistercienne cesse à Rochefort pour près d’un siècle, elle reprend en 1887 grâce à des moines venus d’Achel. À partir de 1899 une petite brasserie est installée dans le cloître, à l’origine de la bière trappiste qui fera son renom: La «Rochefort».

Aujourd’hui, l’abbaye Notre-Dame de Saint-Remy exploite toujours la source de la Tridaine et garde le secret de sa levure. La «Rochefort» est une des seules bières autorisées à porter le label de «Trappiste». Si lors de l’incendie, quatre cuves de 27’000 litres de bière ont été détruites, la tradition brassicole pourra cependant être préservée. (apic/rtbf/amc)

30 décembre 2010 | 16:34
par webmaster@kath.ch
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