Bâle: «Des vocations tardives peuvent devenir prêtres dans des cas exceptionnels»

Ne pas confondre nullité de mariage avec divorce

Soleure, 16 décembre 2008 (Apic) Les diocèses de Bâle et de Coire ordonnent prêtres aussi des pères divorcés, écrivait dimanche 14 décembre le quotidien zurichois «Tages-Anzeiger» sur son site internet. Et de citer le cas de la paroisse d’Alpnach, dans le canton d’Obwald, en Suisse centrale, dont le curé est divorcé. Cela est faux, déclare le chargé d’information du diocèse de Bâle, Giuseppe Gracia: «Dans des cas d’exception absolue, des vocations tardives peuvent devenir prêtres, mais seulement s’ils n’ont jamais été mariés validement à l’Eglise».

Le journal écrivait que depuis peu, la paroisse d’Alpnach avait comme curé un homme divorcé, Oskar Planzer, âgé de 55 ans. Cet un ancien électromonteur devenu instituteur est une «vocation tardive» qui a été ordonné prêtre en 2005.

L’article du «Tages-Anzeiger» suggère que des divorcés peuvent devenir prêtres. Il faut plutôt dire, rappelle Giuseppe Gracia, que quelqu’un dont la nullité du mariage a été constatée dans un procès en nullité de mariage n’est pas divorcé, mais qu’il n’a jamais été marié validement.

Le chargé de l’information du diocèse de Bâle se défend contre le reproche que l’on a fait cela «par derrière» en mentionnant la procédure stricte qui permet d’aboutir à la déclaration de nullité de mariage. Et de souligner que seul peut devenir prêtre quelqu’un qui librement, au plus profond de lui-même, considère et peut accepter le célibat comme partie intégrante du ministère de prêtre catholique.

L’abbé Christoph Casetti, chargé d’information du diocèse de Coire, estime lui aussi qu’il s’agit dans les cas cités par le journal zurichois «de cas individuels qui sont des exceptions et qui le restent». (apic/ak/job/be)

16 décembre 2008 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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