L’hôpital pontifical Bambino Gesù à Rome | © Flickr/bambinogesu/CC BY-ND 2.0
Vatican

Bambino Gesù, «l'Eglise ne cessera jamais de prêter attention aux malades»

«L’engagement prophétique» de l’Eglise auprès des personnes malades «ne cessera jamais», a assuré le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, lors d»«²une allocution prononcée à Rome, le 19 mars 2019, à l»«²occasion des 150 ans de l’hôpital pontifical pédiatrique du Bambino Gesù.

Le ‘numéro deux’ du Saint-Siège s’est rendu près de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, à l’un des sièges romains de cet hôpital fondé en 1869 et dédié au soin des enfants et des adolescents. Il a en particulier rendu grâce pour toutes les personnes qui y travaillent avec «dévouement, générosité, de manière désintéressée et en faisant preuve de professionnalisme».

Se tenir auprès des malades est une Å“uvre de miséricorde et d’amour, a rappelé le cardinal Parolin, qui doit caractériser le «style de vie» des chrétiens. L’Eglise l’a précisément mis en pratique de plusieurs manières, notamment à travers des hôpitaux comme le Bambino Gesù. Un engagement que le haut prélat a jugé «prophétique». «L’Eglise ne cessera jamais de prêter de l»«²attention aux malades», a-t-il insisté, notamment grâce au travail des laïcs. Le Bambino Gesù en est d’ailleurs un exemple, a-t-il pointé, puisqu’il a été fondé par des laïcs italiens, la famille Salviati.

Cet engagement de l’Eglise, a poursuivi le ‘bras droit’ du pape François, se fera en particulier auprès de ceux qui souffrent des «nouvelles pauvretés» en matière de santé: maladies chroniques et maladies rares, troubles mentaux, personnes âgées et marginalisées, a-t-il ainsi listé. Pour cela, a-t-il affirmé, il faut prendre soin de tout le patient, c’est-à-dire de sa personne ainsi que de son «monde affectif, relationnel, psychologique, mais aussi spirituel».

Ne pas négliger les investissements

«Le soin passe nécessairement par la recherche scientifique», a également expliqué le cardinal, et requiert toujours «d»«²importants investissements» en termes de matériel, de technologie mais également de ressources humaines. Le Bambino Gesù est justement devenu «le plus important centre de recherche européen», s’est-il félicité. Même son de cloche chez Mariella Enoc, directrice de l»«²hôpital, peu avant l»«²intervention du cardinal Parolin: il ne peut y avoir de soins ni même de futur sans recherche.

D»«²autres personnalités ont également pris la parole lors de cette célébration, notamment la maire de Rome, Virginia Raggi, le président de la région du Lazio, Nicola Zingaretti, mais également le président de la République italienne, Sergio Mattarella. Pour ce dernier, le Bambino Gesù représente un «point de référence» à la fois pour la ville de Rome et pour le pays tout entier mais également pour le monde. (cath.ch/imedia/pad/gr)

L’hôpital pontifical Bambino Gesù à Rome | © Flickr/bambinogesu/CC BY-ND 2.0
19 mars 2019 | 15:04
par Grégory Roth
Temps de lecture: env. 2 min.
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