catholique de Louvain pour le Premier ministre polonais et Frère Roger
Belgique: titre de docteur honoris causa de l’Université (010290)
Bruxelles, 1erfévrier(APIC) L’Université catholique de Louvain (Belgique)
remettra vendredi 2 février le titre de docteur honoris causa à Tadeusz Mazowiecki, Premier ministre de Pologne, ainsi qu’à Frère Roger, fondateur de
Taizé. Deux professeurs anglais se verront récompensés du même titre le même jour.
En attendant de recevoir son titre, Frère Roger a été jeudi l’hôte du
roi Baudouin. Le fondateur de Taizé, accompagné pour la circonstance d’enfants des cinq continents, à évoqué le futur de l’Europe dans un message
remis au roi.
«Au début de cette année, pendant notre rencontre européenne qui réunissait en Pologne des jeunes de l’Est et de l’Ouest, écrit Frère Roger, nous
nous sommes interrogés sur les événements de ces derniers mois. Tant de
jeunes de l’Est ont vécu ces événements comme un acte de foi. Alors à l’Est
comme à l’Ouest, nombreux sont ceux qui sont habités par cette question: si
nous cherchions à rendre la terre habitable uniquement avec les grands moyens de haute technique – qui sont indispensables – et si nous en venions à
oublier la confiance de la foi, quel serait le futur de l’Europe? Qui pourrait consentir à se réveiller un beau matin dans des sociétés surorganisées, fonctionnelles, mais sans la confiance des profondeurs?», conclu-til.
Tadeusz Mazowiecki et Frère Roger se connaissent depuis longtemps. Frère
Roger avait notamment été reçu le 4 janvier dernier à Varsovie par M. Mazowiecki, qui avait lui-même visité la communauté de Taizé. Dans un message
aux participants à la rencontre européenne de Taizé en Pologne, du 29 décembre au 2 janvier, le Premier ministre polonais avait, au nom du gouvernement, salué cette rencontre. «Cette rencontre, écrivait-il, réunissant
plus de 50’000 jeunes en ce lieu et en ce moment de l’histoire de l’Europe,
est une confirmation de l’espérance qui se lève pour notre continent. Je
vous souhaite de parvenir aux ’sources de la confiance’ dont Frère Roger
parle et écrit avec une telle conviction». (apic(com/pr)