Bilan estival positif pour Taizé

De juin à septembre 2021, plus de 7’000 visiteurs se sont rendus dans la communauté œcuménique de Taizé, en France voisine. Un bilan positif rendu notamment possible par la stricte application des normes sanitaires.

«Après l’été, le pèlerinage de confiance continue», se réjouit Taizé dans un communiqué du 20 septembre 2021. La communauté œcuménique informe que depuis le mois de juin, plus de 7’000 visiteurs se sont rendus dans le petit village de l’est de la France, semaine après semaine.

S’il y a eu, pour la première fois depuis le début de la pandémie, quelques cas de Covid dans la communauté au mois d’août, le protocole mis en place avec les autorités sanitaires a permis de garder l’accueil ouvert, note Taizé.

«Dans le contexte difficile créé par la pandémie, beaucoup de personnes regardent l’avenir avec inquiétude, souligne Frère Alois, prieur de Taizé. On observe aussi des polarisations croissantes dans nos sociétés. Il était dès lors très important de pouvoir se retrouver, de prier et d’échanger ensemble, et de nous écouter mutuellement. Et nous sommes donc très reconnaissants que l’été ait pu se dérouler pour le mieux à Taizé.»

Rencontres internationales maintenues

Les rencontres internationales organisées par Taizé vont se poursuivre. Le prochain temps fort sera les vacances françaises de la Toussaint qui permettront à de nombreux lycéens français de venir à Taizé.

La prochaine rencontre européenne de jeunes aura également lieu à Turin, en Italie, du 28 décembre 2021 au 1er janvier 2022. Ces jours, trois frères de la communauté vont rejoindre les jeunes de la ville et des responsables de différentes Eglises, qui ont déjà commencé à sensibiliser les paroisses et les communautés locales à l’accueil des jeunes qui participeront à la rencontre. Un certain nombre d’événements seront transmis par internet afin de permettre la participation de jeunes du monde entier.

Taizé est une communauté monastique œcuménique fondée en 1944 dans le village du même nom (Saône-et-Loire) par le pasteur suisse Roger Schütz. (cath.ch/com/rz)