Au Brésil, les nouvelles Eglises évangéliques font florès

Brésil: La multiplication des Eglises pentecôtistes suscite la créativité des pasteurs

Rio de Janeiro, 31 janvier (APIC) La multiplication des Eglises pentecôtistes au Brésil suscite la créativité des pasteurs. Cette prolifération de communautés qui a commencé dans les années 60 a amené leurs responsables et pasteurs pentecôtistes à faire preuve d’une grande imagination pour trouver un nom à leurs communautés.

Parmi les dénominations les plus insolites, on trouve les Eglises pentecôtistes «Fleur de Dieu», «Trompette de Dieu», «Cénacle de prière», «Jésus revient», «le Cri de Dieu», «Cachette du Très-Haut», et «l’Eglise de Dieu réunie dans les foyers»….

Depuis quelques années, les Eglises pentecôtistes et charismatiques enregistrent une croissance surprenante au Brésil et, selon certains observateurs, elles comptent aujourd’hui deux ou trois fois plus de membres que les grandes Eglises protestantes traditionnelles. Une enquête réalisée par la revue brésilienne «Vinde» a retrouvé 60 noms différents. Le pasteur et juriste Cezar de Andrade, fondateur du «Ministère Rayon de miel», a précisé que cette augmentation du nombre des Eglises s’explique par les facilités offertes par la législation brésilienne.

Fonder une nouvelle Eglise: simple et peu coûteux

Pour fonder une Eglise, ajoute le pasteur, il suffit d’un groupe de personnes qui organisent une séance de fondation, signent un acte et approuvent les statuts. C’est un processus rapide et peu coûteux.

L’Eglise pentecôtiste «Je crois en la Bible» se trouve dans l’Etat de Minas Gerais tout comme l’Eglise évangélique «La dernière Trompette retentira». L’Eglise «Jésus est né à Belen» se trouve dans la capitale de l’Etat de Para, qui s’appelle Belen (Bethléem); «l’Assemblée évangélique des premiers-nés» se trouve à Joao Pessoa, dans l’Etat de Paraiba et l’Eglise évangélique internationale des «Soldats de la croix du Christ» à Rio de Janeiro. La liste de la revue brésilienne comprend aussi des noms comme «l’Eglise du serpent de Moïse qui a avalé les autres», «l’Assemblée de Dieu avec des doctrines et sans coutumes» et «la Communauté des prophètes Jésus notre roi des juifs».

Le choix des noms se fait en fonction de plusieurs motifs. Par exemple, dans la ville de Duque de Caxias, dans l’Etat de Rio de Janeiro, l’Eglise pentecôtiste de «la flamme bleue» rappelle la flamme bleue qui se dégage des chalumeaux et qui, selon le responsable de l’Eglise, est la plus pure. Le feu inspire aussi le nom de l’Eglise pentecôtiste des «Langues de feu», et de l’Eglise pentecôtiste «La puissance de Dieu est feu», de Rio de Janeiro. A Sao Paulo, on trouve les Eglises pentecôtistes «Jésus vient et vous resterez», «Le dernier bateau pour le Christ», et «Jésus vient et vaincra pour la foi». Et dans la ville de Presidente Prudente, dans l’Etat de Sao Paulo, se trouve aussi l’Eglise pentecôtiste «Une porte pour le salut». (apic/eni/be)

31 janvier 1999 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 2  min.
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