Broc: L’installation à l’Institut de Bouleyres (231096)
du «Village de la paix» du Flueli-Ranft remise en cause
Des coûts de rénovation trop importants
Broc, 23octobre (APIC) Le projet d’établissement du «Village de la paix»
dans les bâtiments de l’Institut de Bouleyres, à Broc, semble avoir aujourd’hui du plomb dans l’aile. L’association, autrefois basée au FlueliRanft, est depuis un an à la recherche d’une nouvelle maison. Avec l’achat
prévu des bâtiments brocois l’association doit envisager aussi d’importants
travaux de rénovation, probablement pour plusieurs millions. Une assemblée
générale de l’association est convoquée le 27 octobre prochain pour en décider définitivement.
L’association «Village de la paix» a convenu avec les Pères de la Salette, d’un projet d’achat pour un demi-million de franc de l’Institut de Bouleyres, afin de pouvoir s’installer à Broc. L’assemblée de l’association a
cependant décidé en mai de faire examiner l’état des bâtiments avant de
prendre une décision définitive. Cette expertise conclut à la nécessité de
sérieuses rénovations. Selon le chef du projet Peter Wettach, celles-ci
pourraient se chiffrer en millions de francs. L’achat de l’Institut de
Bouleyres est ainsi remis en cause.
Après 14 ans de présence au Flueli-Ranft, le «Village de la Paix» a dû
quitter en août 1995 la maison qu’il occupait. Des difficultés d’ordre relationnel et structurel avec les Soeurs de Ste Dorothée, propriétaires des
lieux et associées à l’expérience depuis ses débuts, ont conduit à la résiliation du bail.
Les bâtiments de Bouleyres, après la fermeture de l’école catholique il
y a neuf ans accueillent actuellement des colonies de vacances, des camps
de ski ou des «classes vertes». Les Pères de la Salette n’étaient pas atteignables mercredi. (apic/ar/mp)
Encadré
Le «Village de la paix» a été fondé en 1981 dans le cadre de l’année de la
paix de l’Action de Carême par les organisations de jeunesse catholiques
alémanique «Blauring» et «Jungwacht». Depuis 1983, le «Village de la paix»
a pu s’appuyer sur la communauté des Soeurs de Ste-Dorothée, dans le lieu symbolique et significatif pour la recherche de la paix – où vécut saint
Nicolas de Flüe. Selon les statistiques de l’association, depuis sa fondation près de 50’000 personnes ont fréquenté le «Village de la paix» qui se
présente comme un lieu de retraite ou de cours. (apic/be)