Les chanoines du Saint-Bernard? Nous sommes dans une communauté de prêtres,
Chanoine Girard
et de frères qui viveent ensemble au service d’une mission, dans la ligne
de saint Bernard de Menthon, archidiacre d’Aoste, chargé des oeuvres sociales de l’Eglise au 11e siècle, mort en 1081. L’accueil des voyageurs, en
particulier des pèlerins. Etant à Aoste, il voyait la difficulté qu’avaient
les gens de franchir le col. Il a pris l’initiative de créer un refuge sur
le point le plus haut du col. L’origine de la congrégation du Grand-SaintBernard a été ce refuge, au col, et un service purement matériel, humain.
Cette communauté, à l’époque, a vécu selon ce qui a ce moment là était
considéré comme un certain idéal de vie, en commun, à la manière des apôtres, comme saint-Augustin, de qui Bernard et la communauté aujourd’hui encore s’inspire. Ont pris comme modèle saint Augustin. Mort à Novare
Le bâtiment
Le bâtiment: construit vers 1050, cette partie là est encore là aujourd’hui, puis l’hospice s’est peu à peu aggrandi en fonction des nécessité et des moyens. Comme il est maintenant: depuis 1829. Depuis 1830 un
deuxième hospice, celui du Simplon.
Activités de la commuanuté. Le fonctionnement de l’hospice du G.Bern. et
celui du Simplon. L’accueil des voyageurs, l’aide matérielle sur leur route. Aujourd’hui, les gens viennent ici plutôt pour se réfugier contre la
plaine, d’une certaine manière, face à leur mouvement de vie souvant stressant. Les paroisses. La majorité des confrères en activité sont en paroisses. Nous déservons 9 paroisses, toutes voisines du St-Bernard, seulement
côté Suisse. Martigny, réside le prévôt. La maison de référence: l’hospice.
70 chanoines répartis au St-Bernar, au Simplon, au collège de Pittet
(depuis 1951) l’Ecole d’agriculture d’Aoste, une collaboration, Taïwan (5
missionnaires, plus quelques confrères à la retraite autour du prévôt à
Martigny, plus la maison de formation à Fribourg. 4 séminaristes.
Comment se déroule la journée d’un chanoine au Bernard? Devise de la
maison: ici, Christ est adoré et nourri». La prière commune, personnel et
l’accueil. 7.15 le matin, prière commune du matin, 11h45, prière du jour.
18h, l’eucharistie, suivie des vêpres à 18h30, 2045, la dernière prière,
les complis.
L’activité d’accueil: diverse pour chacun des membres de la commuanté.
Nous sommes cinq. Un pour l’accueil en particulier, se mettre à la disposition des gens, s’occupe des groupes. Un autre est guide de montagne, des
groupes qui veulent une activité spirituelle, des retraites, etc. Semaine
de montagne, pèlerinage. Un confrère s’occupe de la marche matérielle de la
mason, l’économe. Un autre collabore beaucoup à l’entretien de la maison,
surtout l’hiver où pendant 7 mois la route est fermée, Et puis moi, le dernier, prieur du St-Bernard, qui s’occupe de tout un peu. Le prieur a comme
fonction, normalement, de présider à la vie commune. Jean-Michel Girard.
En moyenne, chaque année, combien de personnes viennent ici? On ne compte pas, mais on nous demande de faire des statistiques pour la Confédération, environ 10’000 nuités dans l’années, entre 6 et 7000 en hiver, environ 3000 en été. De nombreux pèlerinage en été, cinq en aprticulier, formé
entre 150 et 200 pèlerins. Un moment de rencontre, de prière, par groupe,
l’eucharisite.
Ravitaillement? Cela ne pose pas de problème, c’est une question d’organisation. On fait des stocks. Aujourd’hui, nous avons des possibilités de
conservations des aliments qu’on ne connaissait pas nos prédécesseurs. Nous
avons un congélateur où on peut mettre 1400 kg de pain, l’équivalent de
deux vaches, les conserves, etc. Tout est livré avant la venue de l’hiver,
au moment où la route est encore pratiquablée. En de rares exceptions,
l’hélicoptère peut apporter ce qui manque, comme il y a deux ans.
La crypte, où on lieu les offices, restaurée en 1960. C’était lancienne
église, qui datait de 1200. Une église en-dessus a été construite en 1680,
ils ont désafecté l’ancienne. En 1960, la communauté a souhaité un lieu
chauffé pour prier, car prier lorsqu’il fait moins 12, comme cétait le cas
à l’époque dans l’église pas chauffée. Elle invite aussi, la crypte, au
reccueillement, à l’intimité de la prière, elle est aussi moins bruyante.
Favorable à la prière commune, pour le groupe restreint que nous sommes. La
crypte, un peu le coeur et le poumon de la maison, là où l’on se ressource
réellement.
Nouvel habit? Un essai de nouvel habit. Nous sommes en quelque sorte les
cobayes de la congrégation pour essayer un nouvel habit, une sorte de tunique courte, bege, avec une croix. On a commencé cela au mois de juin. Si on
porte les cinq le même habit, c’est engagent commuautairement. Tout ce que
fait l’autre, c’est aussi moi, d’une certaine manière suis coresponsable,
et vice et versa. Plus pratique que la soutane, mais les manches sont un
peu trop larges. Des retouches sont à faire.
Election du prévôt: élection à vie? Contrairement aux autres commuanutés, qui voir le supérieur être dommé pour une certaine époque, renouvelable ou non, notre comuanuté nommons notre prévôt à vie, mais avec une limite d’âge, fixée à 70 ans. Avant, à vie, mais sans limite d’âge. Le prévôt
actuel a démissioné à 80 ans. Lui n’était pas tenu, puisqu’encore sous
l’ancien système. On a changé cela en 1974.
Les règles de l’Ordre?
Une vie commune au service d’une mission. Ce qui inspire notre vie commune, c’est essentiellement l’exemple des apôtres, tel que saint Augustin
l’a plus ou moins formulé dans une règle, à l’image de saint-Augustin. On a
cela comme base, et puis, chaque congrégation se fait des statuts qui permetent à la communauté de vivre ensemble, de prendre des décisions, de
fonctionner. Il y a une inspiration spirituelle et humaine. Et puis des
statuts (les constitutions)
L’oeuvre qui correspond le plus à votre carisme?
La première mission: l’accueil. L’accueil en l’an 1000, l’accueil aujourd’hui. Cela se justifie toujours? Si les circonstances ont absolument
changé, nous pensons que la nécessité humaine de l’accueil est aussi grande
qu’au 11e siècle, même si elle est nettement différente. Elle est évidemment moins matérielle, et davantage sipirituelle. Notre but, on se sent uni
dans cet appel à vivre l’acueil. Notre but est comme à l’origine, aussi,
c’est un acueil qui est gratuit, dans le sens où on accueil les gens sans
leur demander ce qu’ils vont en retirer, quel va être le résultat. C’est
vraiment pas une maison de retraite comme telle, spirituelle. Les gens
viennent, on tâche à ce que ce soit le mieux possible, mais d’une manière
assez neutre pour eux. Chacun continue la route, la sienne. A part cela, si
il a perçu notre accueil, notre présence comme un signe de l’amour de Dieu,
, bien tant mieux, mais encore une fois, c’est pas notre but comme tel. On
n’a pas un but directement apostolique.
Croyant ou pas croyant, on ne demande pas les papiers. «Lorsqu’ils montaient dans la neige, on allait pas leur demander s’ils étaient du bon ou
du mauvais bord. C’était une nécessité évidente d’accueillir, d’avoir comme
règle d’accueillir tout le monde, sans distinction de religion, de race,
d’état social ou financier. Nous avons maintenu cela aujourd’hui, parce
qu’on croit que cela rete, d’un poiunt de vue humain, comme quelque chose
essenteil de reconnaître à chaque personne sa dignité par le seul fait
qu’elle est une personne.
«Retraite, hospitalité, pèlerinage» Slogan… L’hospice du St Bernard,
c’est tout cela, mais nous n’avons nous comme but d’organiser cela. On essaie de ne pas se demander: «pourquoi il vient, ou lorsqu’il repart,
qu’est-ce qu’il en pense».
Chanoine Volluz, qui avait changé un certain nombre de choses….
Oui, il a surtout changé le sens que pouvait avoir ce genre de maison à
l’heure actuelle. Il a su le dire. Jeune prêtre et guide de montagne, dans
les années 55 à 60. C’est aussi au moment ou on peut dire quelque changement dans la société. ou la montagne est devenu aussi une chose populaire.
Vers 1990, l’accueil a diminué avec l’apparition des tunels du Gothard et
du simplon. PLus personne ne pasait, les gens n’avaient plus rien à faire
pendant l’hiver, les gens ne passaient plus ici, On aviait une maison de
formation ici, il y avait du monde, on vivait comme des moins, ce qui
n’était pas du tout vocation d’origine. Il y avasit dui vague à l’âme. En
1952, on avait décidé de fermer l’hospice du Simplon pendant l’hiver, les
gens discutaient de fermer aussi le Gr.Bernardpendant l’hiver. En contradiction avec le but de la communauté. Du moins du sens de l’inspiration de
la communauté. A ce moment là, il s’est apperçu qu’il y avait d’autres nécessités de venir en montagne, que seulement traverser de fuir la montagne
en quelque sorte. Et qu’il y avait des gens qui revienraient en montagne
pour d’autres raisons. En 1959 on a mis ici une commmunauté de gens convaincu qui ont commencé un certain nombre de rénovations. La maison n’était
pas tellement habitable pour rester plusieurs jours. On avait pas d’électricité, elle est arrivée en 1963. On avait qu’un générateur, il n’y avait
pas d’est chaude eau froide. C’était prévu pour des gens qui dorment une
nuit et qui s’en vont. C’est ensuite devenu ce lieu d’accueil.
Une route?
L’effort. la réflexion. L’effort aide à la réflexion. Ce serait dommage,
et je regretterait beaucoup. L’atmosphère est différente au Simplon, ou la
route est ouverte toute l’année. La qualité des gens… Rest que le dominateur commun entre les deux hospices, pour léegens, est la montagne. L’approche, la démarche des gens qui viennent ici, les rappoortes qu’entretiennent les gens entre eux. La qualité de l’accueil, le dialogue.
Avec le chanoine, cela a changé notre façon de croire… Une motivation
supplémentaire. Aujourd’hui, les gens ont besoin d’autre chose que de sous,
d’un lieu fraternel, d’un contact.
C’est quoi, un chanoine… C’est un membre de cette comunauté.Des gens
qui vivent en comun et qui se sont astreints à se donner un règlement pour
vivre en commun. On peut dire que nous sommes des prêtres qui ont une mission d’Eglise comme tout le monde. On vit en commun, comme les moines, et
puis, on a l’activité, comme les prêtres.
Yvon Kull, l’accueil, la montagne, Bernard Gabioud, l’économe, Louis Lamon, Entretien de la maison, Jean-Marie Gay-Crosier, Jean-Michel Girard.
Un visiteur type? Des gens qui ont déjà une certaine recherche dans leur
vie. Sorir de leur train train. Les gens ne viennent pas ici comme dans une
cabane. Que font les gens le soir. C’êst essentiellement des retrouvailles.
Nous leur proposons, à ceux qui le désirent, de participer à l’eucharistie,
un montage audio visuel, le musée, le trésor. Jouent aux cartes.
Les chiens
L’image du Saint-Bernard. Ils n’ont pas inventé la maison ni le secours
en montagne, ils ont humblement, mais efficacement, collaborer à l’oeuvre
de secours. Mais leur utilité était essen tiellement d’être des chiens de
piste, d’aller dans la noige, il s’agissait de battre la piste. Ce sont des
chiens assez gros et lourds. Ils ont aidé à sauver des personnes, mais pas
tellement sous la neige, mais des personnes qui s’étaient égarés du chemin
et qui couraient à la mort. Au 18e et 19e siècle, ils ont dressé des
chiens. On pense que sur 200 ans, depuis vers 1700 ils ont sauvé à peu près
2’000 personnes, ce qui fait 10 personnes par an. Ces chiens facilitaient
le travail, ils étaient très précieux. Ils sont devenus le symbole de l’ensemble du secours, et même plus largement, de la bienveillance. Ils restent
ce symbole de secours gratuit et héroique que la communauté, y compris les
laïcs, accomplissaient.
Depuis qu’on a eu les skis, on a plus eu besoin d’eux, depuis le début
du siècle en fait, on a commencé à utiliser les skis en 1910. En plus, il
faut dire que presque plus personne qui passait ici l’hiver et qui
s’égarait. On les a garder comme compagnons. Mais en même temps, le
tourisme s’est accru. Et la tradition de voir des chiens… l’iage qu’ils
avaient, les gens souhaitaient voir des chiens. Donc on a garder des
chiens.
Nous avons donc toujours un élevage de chiens, ici pendant l’été, mais
l’hiver, ils sont de leur chenil, à Martigny, en plaine. Depuis les années
60, approximativement, nous ne les gardons plus ici en haut, on les déplace
en plaine. Pour ne pas avoir à stoker leur nourriture, C’est plus commode
Et puis, ils sont mieux en plaine. Nous avons dresser des chiens d’avalanche, mais c’est pas notre communauté qui a inventé les chiens d’avalanche.
Nous avons ddu reste renoncer à ce dressage, car ils sont un peu trop
lourds. La plupart des sauvetages se font maintenant en hélicoptère. Dans
lequel on peut mettre un chien plus léger, (Berger belge, allemand, par
exemple, mais moins résistant.
Critique du WWF protection des animaux
Il y a eu plusieurs protestations sur la façon dont on garde cet élevage. Il y a une véritable difficulté d’avoir un élevage décidé par les touristes. C’est vrai que cela crée des conditions pour le chien qui ne sont
pas idéales pour le chiens et les gens qui visitent. Les chiens sont dans
des boxes durant une partie de la journée et il y a une grande vitre. Avant
un grillage. Et les boxes étaient beaucoup plus petit. On a mis des vitres
pour pas qu’on leur jette de la nourriture. Clea crée une atmosphère de
chiens qui sont exploités pour le tourisme. C’est pour cela que catholique
critique, et c’est vrai que sur ce point là, il y a quelque cose à dire.
Les touristes ont envie de voir les chiens, et pour les chiens, ce n’est
pas l’idéal. Bon, cela ne dure que quatre mois, c’est pas dramatique. On
avait déjà commencé à préparer des cages à l’extérieur pour essayer de mettre les chiens dehors pendant une partie de la journée, plus agréable et
pour les gens et pour les chiens.
Trésor
La première partie, consacrée davantage à Saint-Bernard, avec l’anneau,
qui se transmet de prévôt en prévôt, depuis le 14e 15 siècle, comme signe
de la succession de saint Bernard. On prête cet anneau à saint-Bernard. Des
objets qui ont un rapport à saint Bernard. La seconde partie, saitn Nicolas, patron de l’hospice. Saint-Bernard aurait dédité cet hospice à saint
Nicolas, puis saint Augustin, les apôtres, la sainte Vierge, le Christ.
Troisième, les objets de culte, de célébration.
L’hospice, connu au-delà des frontières? En Valais, il ne serait de loin
pas le lieu le plus connu. Il serait en Suisse dans les plus connu. Et encore plus en tête à l’étranger. Pourquoi? L’époque romantique, fin du 18e
et 19e siècle s’est emparé de ce lieu des Alpes. Poinbt de mire des romantiques.
Financement
Autofinancement? Pas tout à fait. Avant l’hospice recevait les gens entièrement gratuitement. Il recevait son aide de l’extérieur, par des dons
fixes ou occasionnels. Il n’y a pas si longtemps que nous avons abandonné
l’hospitalité gratuite parce que nous avons considéré que cela n’avait plus
de sens à notre époque. L’hospitalité couvre à peu près 55% des frais. Le
reste est assuré de la viste des chiens, du musée, de la salle du trésor,
nos propres salaires lorqu’on travaille à l’extérieur, des dons Des dons
pour 10% à peu près. Tout cela nous prmet de tourner annuellement. Lorsqu’il y a de grands travaux d’entretien, nous avons des aides extérieures,
de la protection des sites et de la congrégation ou autres institutions.
15 jui et 28 août, les deux fête pastorale, de saint Bernard et dde
saint Augustin.
La station méteo… reliée avec une centaine d’autres en Suisse avec Zurich, sur l’ordinateur central. Les données comme la température, l’humidité, le vent, chute de neige, etc. 3 fois par jour on done des précision,
sionon tout est transmis automatiquement. On fait cela depuis 1816.
Le futur prévôt
Comment se passe l’éection?
Nous n’avons pas grande expérience, puisque la dernière élection remonte
à 1952, avec Mgr Lovey, élu prévôt. Pour cette élection, nous sommes tous
les confrères profesolennel, qu’on soit prêtre ou non prêtre. Il y a dans
notre communauté des confrères qu’on appelle frère, mais qui ne sont pas
ordonné prêtre, mais qui néanmoins se sont emngagés pour lavie à fair partie de la communauté des chanoines. Nous sommes tous électeurs, et pour
l’élection, nous seront 68. Nous ommes en tout 70 (2 séminaristes ne peuvent pas voter) une 5 frères, des non prêtres, et deux sémiaristes, qui ne
sont pas encore ordonnés prêtres. Sur les quartre séminaristes qui sont à
Fribourg, deux sont profesolennel, qui ont le droit de participer à l’élection.
Selon nos constitutions, qui reprennent des constitutions plus ancienne,
, mais qui viennent d’être approuvées, tous les confrères profesoléennels
se retrouvent. Nous avons au maximum quatre tours d’élection. Si un obtient
les deux tiers, il est élu. 2e, égalemtn la majorité des deux tiers, au 3e,
majorité absolue plus une voie, au 4e majorité relative, aboslue tout de
même puisqu’en entre les deux candidats qui ont obtenu le splus de voie au
3e tour. On ne retient que les deux avec le plus de voies.
Cela se passe dans le bâtiemnt qu’on appelle le séminaire, puisque cette
maison a été construite pour être le séminaire des étudaints de notre
cxommunauté. Actuellement, nos étudiabnts sont à l’Uni de Fribourg,
% se trouvent au Saint Bernbar, 4 au simplon, le reste, nous sommes en
grande partie dans la région, entre Martigny… dans les paroisses… une
dizaine de confrères au Collège Pittet, à Lausanne, une dizaine aussi dans
la val d’Aoste, et 5 dans la mission de Taïwan. plus 4 étudiants à Fribourg.
Depuis quelques années, nous avons peu de jeunes qui sont entrés dans la
communauté. Il ya 20 ans, on avait assez régulièrement ou en tous cas tous
les deux ans, et maintenant très peu, nous avons actuellement que 4 en
formation.
Les activités:
Le plus connu, les hospices du s Bernard et du simplon, le ministpre paroissial dans le diocèse de Sion, uniquement. Nous avions une paroisse à
Aoste. L’enseignement (Collège) plus des confrères à l’Ecole d’agriculture
d’Aoste. Une école placée sous la responsabilité de l’Etat italien, mais à
laquelle nous collaborons toujours. Plus Taïwan, les missionnaires. Depuis
1951, auparant au Tibet
Comment se fait le choix qu’un tel ira là ou ici? Affinité? «En fonction
d’apptitude, d’affinité, de goût et aussi en parlant entre nous.
Il y a différent échelon: il y a des nominations qui relèvent du chapitre général, chaque trois ans, composé d’une vingtaine de nos confrères,
présidé.par leprévôt. Ce chapitre nomme les responsables des communautés
locales. Nous sommes quatre groupes qu’on appelle des prieurés. Le groupe
du Valais, de Lausanne, Cha. Pittet, le groupe d’Aoste, et le groupe des
missions. Il appartient au chapitre général d’élire le responsable de chacun de ces quatre prieuré. (prieur). Pour des postes importants comme le
prieur de l’hospice de Saint Bernard (Jean-Louis) ou du simplon, c’est le
prvôt et son conseil qui procède à l’élection la désignation. Les conseillers sont élus par le chapitre général. Et c’est le prévôt et son conseil
qui nomme les prieurs, le recteur de Pittet, les économes. Mais c’est le
prévôt qui nomme les curés, les vicaires des paroisses, ou d’aller ici ou
là.
Pourquoi appartenir à la Com. du Gd Bernard? Pour la plupart, ils
apprtiennent à la communauté parce qu’ils sont de la région. Personnellemnt, ce qui m’a décidé, c’est que je suis de Martigny, cela c’est fait
par fraternité et aussi l’intérêt de la montagne. Pour nous tous, nous
avons un lieu avec la montagne. C’est pourquoi l’hospice du St Bernard reste le centre et le coeur de la communauté. Le dialogue est très important
Dans le fon, nous sommes un peu tous de la région, c’est très local, la
communauté de St Bern. Et puis, le conatct avec des gens de partout, par le
biais de l’hospice. Autant Saint-Maurice à des confrères venant d’un peu
toute les régions du pays, et même de l’étranger, autant chez nous c’est
local. Pourquoi? Le charisme de notre communauté très enraciné dans le terroir, je pense. Cmp Pittet: 700 élèves, mixte depuis un peu plus de cinq
ans. L’élection commence le matin par une messe.Une fois terminée, les vêpres.
Les confrères qui ne pourraient pas participer à l’élection peuvent donner, c’est traditionnel dans nos chapitres, procuration à un confrère, qui
vote à leur place, sans mot d’ordre. Ceux de Taïwan participeront. Pour
l’élection du prévôt, on peut recevoir deux procurations. On n’est pour
l’instant sans nouvelle des missionnaires, ils seront là en principe. (5
profesolennel non prêtres).
Ancien prévôt
Elu le 15 octobre 1952, que le chapitre m’a élu. J’étais à Formose. Et
j’ai recçu là la noitification de mon élection le 24 octobrte par avion, me
demandant si j’acceptais, car il y a toujours cette possibilité et cette
interrogation. En principe, les religieux sont tenus à accpeter les charges
que le chapitre leur donne. Cependant. étant missionnaire, ayant consacré
13 ans de ma vie à la Chine et au Tibet, j’ai hésité, en me disant est-ce
que toute cette préparation, l’étude des langue,, etc tombe à l’eau, et
c’est dommage. J’ai réuni les confrères qui se trouvaient là-bas. Et ja’
exprimé l’avi que je pensais refuser l’élection étant doné que toute mon
orientation était missionnaire, et que ces années de préparations pourraient être perdues. Ils m’ont encourager à accepter pour deux motifs pour
deux motifs car le chapitre, après l’éàlection, était dispersé, et puis,
m’ont-ils dit, comme missionnaires, nous serions très jheureux d’avoir comme prévôt quelqu’un qui connaît la mission et ses problèes, J’ai accepté.
Mon élection devait être ratifiée par le Saint-Siège et le supérieur du
chapitre ayant reçu ma réponse l’a transmise à Rome. Aujourd’hui, le SaintSiège n’a plus à ratifier l’élection. Après le Concile nous avons été tenu
de faire une nouvelle constitution et nous avons supprimé ce reliquat d’un
autre âge. Et le Saint-Siège, en approuvant notre constition, n’a fait aucune remarque. Le nouveau prévôt qui sera élu peu entrer en fonction tout
de suite, après avoir prêté serment. Mais on fait savoir, par coutoisie,
qui est élu.
Démission: j’ai donné ma délmission, je l’ai notifiée à mes confrères le
jour de mon 80e anniversaire, le 16 novembre 1991. L’Assemblée s’est réuni
et a accepté ma démission le 27 décembre. Dès que la démission est acceptée, le vicaire capitulaire qui chez nous est désigné par la Constituion,
qui chez nous est le prieur régional du Valais, entre en fonction et convoque l’assemblée plénière qui siège le 29 janvier.
Qu’est-ce qui a changé durant 40 ans ?
Je n’ai pas créer d’oeuvres nouvelles pour la bonne raison que deux
oeuvres nouvelles venaient d’être créer un an un et demi auparavant par Mgr
Adams et son chapitre. Le collège des dominicains de Cgh. Pittet, qui comptait 120 élèves alors. Il en compte 700 aujourd’hui. Il était dans les
chiffres rouges. Nous avons décidé de prendfre le programme suisse pour
conduire les élèves à la maturité clasique litteraire suisse. Développement
de la section litteraire, création de la section commerciale et scientifique ensuite, puis la section socio-économique. Quatre sections qui conduisent à la maturité. Nous les préparons (les élèves pour se présenter devant
la commission fédérale aux examens (collège privé). Aujourd’hui: 35 classes. Deuxième chose: l’Ecole d’agriculture d’Aoste. 3 confrères à plein
temps.
Aujourd’hui: 70 chanoines. Et à l’époque ou il a été élu: 79. Neuf de
mois 40 ans après. (71 aujourd’hui, car nous avons une auxiliaire, appelée
soeur Sylvia Walher, auxiliaire au Simplon. Engagée pour 3 ans, peut être
renouvelée, y a pas de raison pour qu’elle ne reste pas sa vie durant.
Manque de vocation:
Cette diminution tient à deux causes. Quelques un nous ont quitté après
la crise du clergé après le Concile. Un certain manque de recrutement. Il y
a moins de novices qu’autrefois. Pour une petite congrégation, c’est sensible, même 8 personnes en moins. C’est pas catastrophiques, mais c’est
xssensible. Surtout, le clergé a vieilii. La moyenne d’âge a diminué. Autrefois on avait 3 à 4 novices par années, maitenant, pour la seconde année, on en a pas. Les jeunes font baisser la moyenne. Moyenne d’âge élevé.
Missionnaire
En 36, on a commencé à construire, mais on pouvait traailler que durant
2 a 3 mois d’été. L’endroit un col a 3600 mètres Le latsa. Les murs étaient
à la hauteur du premirer étage. La seconde guerre mondiale débute, on ne
reçoit plus d’argent. On vivait avec le peu qu’on avait sur place. Après la
guerre, nous aons essaxé de reprendre les travaux, survinrent alors les
difficultés poliques. Et mis continuellement en étroite surveillanbce, confiné pratiquement dans nos maisons. Metconk. A la prise de pouvoir par les
communistes, nous avons été convoqués à quelque 150 km. Vous avez des passeports? Avec quel visa. L’ancien régime. Pas accepté par le nouveau. Il
faut des visas du nouveau réglémie. Donnewz-nous des feuilles, et ou devons-nous nous adresser. Mais rien n’est jamais venu. Les étrangers qui
n’ont pas de visas sont expulsés dans les cinq jours. Voici l’ordre. Nous
avions juste pris de quoi nous cager au départ de notere mission. Ils n’ont
pas accepté que nous retournions là-bas et nousa vons envoyé quelqu’un
chercher nos affaires, car tout était resté, bibliothèques, sacristiem tout
était resté, de ce qui nous pouvons avoir besoin en mission. On nous a demandé de dressé une liste, ce que nous acvons fait. Mais la personne est
revenue sans rien car pas autoisées par les autorités locales de la région.
Nous sommes partis pour hong-Kong. Dormir souvent à la belle étoile, un
voyage très long. A dos de mulet.
Je suis arrivé au Tibet en mars 1939 et nous avons été expulsé en janvier 1952.Tentative d’aller en Indes pas acceptée. Après 4 mois et quelque
à Honk-Kong, nous avons rencontré au centre missionnaire de la ville un
missionnaire qui nous demande d’aller à Formose, qui cherchait des missionnaires. 4 semaines après nous recevions la permission d’aller à Formose.
J’était là depuis 20 ou 22 jours lorsque j’ai reçu ma lette de mon élection. Mgr Adams ayant été nommé évêque de Sion le 8 août 52.
D’abord la constitution née du Concile. Après cela, vu les nouveaux décrets de Rome, il a fallu refaire une nouvelle constitution les mettre en
harmone. Puis lorsque s’était presque achevé, le nouveau droit canon est
sorti avec pas mal d’année de retard sur les années prévues. Il a fallu incorporé cela. Si bien que j’ai promulgué 3 constitutions. La première avait
été rédigée et achevée avant moi, mais je l’ai promulguée et pas envoyée à
Rome. (en 53). Il y a eu des remarques et des retouches et modifications,
voire la structure générale. Cela a pris du temps. En 59, elle a été promulgué. Nous avons vécu avec cela jusqu’après le Copncile. Mais cela n’a
fait que quelque années. Et toutes les congrégations, tous les ordres religieux ont du refaire leur constitution pour y intégrer les nouvelles directives. Nous avons fait un texte en français, et non plus en latin comme cela vait été le cas auparavant. Nous avons envoyé cela au Saint-Siège pour
approbation provisoire. Le nouveau droit canon devant sortir, nous avons
demandé que ce privoisre dure. J’ai été un prévôt tout a fait exceptionnel
de ce pont de vue là: j’ai promulgué 3 constitutions, alors que depuis 1438
jusqu’à ma première promulgation, il n’y a pas eu de modification. Ni de
révision, a par un petit carnet à côté pour ne pas oublier les nouvelles
directives, mais aucune révisin de la constitution.
Celle que je n’ai pas rédigée mais promulguée, celle provisoire née du
Concile et la définitive approuvée l’an dernier. J’ai vécu un temps de
changement important, un temps de «révolution au temps de l’Eglise, mais
aussi un temps de «contestation au sein de l’Eglise».
Mais aussi un climat d’ouverture, de liberté… C’est trrès bien, mais
toujours difficile à opérer.