Mme Chappuis et son fils Charly

Chappuis

Le père de Marie Sales Chappuis est né à Develier, au restaurant du

Cerf. Un frère de l’un des arrières grands-pères de Mme Chappuis et de son

fils Charly. Le père de Marie est allé se marier à Soyières, la fille du

maire, un dénommé Fleury. Ce Fleury tenait le restaurant de la Croix Blanche de Soyières, là ou se trouve le pensionnat actuel tenu par les Soeurs.

Quel souvenir de cette soeur?

On est allé à Troyes. Soeur Aviat avait plus de parents ou de gens qui

se sont occupés de sa béatification que Soeur Marie. Les Soeurs de Troyes

nous avaient dit qu’on ne priait pas assez Soeur Marie pour avoir des miracles, pour qu’elle puisse intercéder. Qu’on aurait dû prier davantage en

famille pour faire avancer sa béatification. En famille…. On en parle pas

beaucoup, je vous assure. Nous n’avons pas beaucoup de temps. Les jeunes

sont aussi moins intéressés. Belle-soeur qui est à la visitation à Fribourg. Qui a pris le même nom. Mon beau-père était un ghomme très personnel

et très secret, comme l’était dans le temps ces sortes de patriarches de la

famille, ces vieux grands-papas.

Tri-centenaire du restaurant du Cerf 1975.

S.Marie arrive à Troyes le 1er juin 1826. Elle est née à Soyières. L’arrivée des Chappuis à Develier: 1375. Quelqu’un suit sa cause? Je ne crois

pas. Et je le déplore. Mais qui veut le faire, dans la famille. Beaucoup de

religieux dans la famille Chappuis? Oui, beaucoup. On nous disait qu’on devait prier davantage, la prier, elle, pour qu’elle puisse intercéder, qu’on

puisse prouver un miracle… une faveur. Si on ne la prie pas…. elle ne

va pas nous aider… je pense.

Et la paroisse de Develier. S. Marie est une de ces filles, finalement… Peu, elle n’évoque plus jamais le nom de S. Marie. On oublie gentillement ici à Develier. Même notre sait crucifix, qui fut sauvé des flammes… on a plus de cérérémonie… il y avait un tas d’ex-votos autour de

ce crucifix. Lorsqu’ils ont refait l’église, ils ont tout enlevé. Les prêtres changent aussi… ils ne s’intéressent pas forcément à ces choses plus

anciennes, ils arrivent avec d’autres choses pour s’occuper. Les prêtres

sont assez occupés à réunir la jeunesse de maintenant. Je déplore cela…

mais que peut-on y faire.

Il m’arrive de temps à autre de la prier: «Aidez-nous». Je l’a prie encore assez souvent lorsque j’ai un problème ou l’autre. «Je lui dit, «Vous

qui êtes sortis de cette famille, hein, aidez-nous quand même maintenant».

Je pense que je ne le fait pas avec assez de convictiopn. Aujourd’hui je la

prie moins. Mais cela m’arrive encore. J’ai recommandé l’autre jour mon

fils qui s’est fait opéré ce matin. Je l’ai recommandé à S. Marie. J’ai

fait une neuvène en lui disant… Vous êtes sortie de cette famille, maintenant on a besoin de vous». Une prière simple. C’est le coeur qui parle

avant tout.

Il y a des moments ou je suis plus confiante que d’autres. Et puis je

suis comme tout le monde… On oublie. Même si on est exaucé, on ne s’en

rend pas compte, Parce qu’’on demande de tellement petites choses parfois.

Mon mari était croyant… Mais il n’a jamais compris ni son frère ni sa soeur qui sont partis au couvent. Son frère, passe. Mais sa soeur… Qu’estce qu’elle va faire là. Ellew ferait mieux de prier à la maison et de nous

aider, au restaurant et à la ferme. Elle a eu 4 enfants. Mon mari n’admettait pas tellement. La fille d’un frère d’un grand-père ici à Develier. Un

grand père est rresté ici, et son frère est allé se marier à Soyières. Tenir cette auberge. Le pre de marie est né ici. Il s’appelait François.

(François-Joseph ou le contraire.

3 septembre 1992 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 3  min.
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