Aide financière minuscule pour un pays en détresse
Congo: Caritas vient en aide aux 10’000 victimes des attaques rwandaises
Kinshasa, 13 janvier 2009 (Apic) Caritas-Développement Congo a démarré récemment la distribution d’une aide humanitaire d’urgence à 10’000 ménages déplacés de leurs localités à cause des attaques des rebelles ougandais de la LRA. Les attaques ont été perpétrées à partir du 25 décembre 2008 dans le Haut Uélé dans le diocèse de Dungu, en République Démocratique du Congo, RDC.
Selon Caritas-Congo, cette assistance en biens non alimentaires concerne dans une première phase 2’000 ménages déplacés à Doruma, 1’500 à Faradje, 1’000 à Dungu-Centre et 500 à Isiro. Elle est financée par les membres de Caritas International. Chaque ménage recevra un kit composé d’une bâche, un pagne pour femme, des friperies pour enfants et adultes, deux seaux, deux bidons vides d’eau, six assiettes, six cuillères, six fourchettes et six couteaux.
Le Directeur National de la Caritas Développement Congo l’a annoncé mercredi 7 janvier 2009 à Dungu-centre. En fait, Monsieur Bruno Miteyo a conduit, au nom de l’Eglise Catholique en RDC, une mission de solidarité et de réconfort à cette population du Haut-Uélé. Durant trois jours, du mardi 06 au jeudi 08 janvier 2009, la mission a été tour à tour à Kisangani, Isiro et Dungu.
Le directeur de la Caritas-Congo, M Miteyo, a saisi cette opportunité pour expliquer aux autorités politico administratives, religieuses et humanitaires la réponse que la Conférence Episcopale Nationale du Congo, Cenco, apporte à cette crise. Environ 150’.000 personnes, soit plus ou moins 25’000 ménages sont déplacées dans ce diocèse qui compte 356.000 catholiques pour une population estimée à 570’000 habitants, rapporte caritasdev.cd.
Les responsables ont salué à sa juste valeur l’intervention rapide et continue de cette structure catholique, en s’accordant sur l’impératif de la sécurisation des populations, de la rapidité de la réponse à donner à cette crise humanitaire, avant d’envisager l’espoir des actions ultérieures de réhabilitation. Caritas craint cependant quelques attaques sporadiques de type guérilla, ce qui engendre psychose du point de vue de la population.
Selon ses informations, 5’000 ménages déplacés seraient subventionnés pour retrouver un foyer. (apic/com/js)